Edito

Editions

Clara MONIUSZKO

Saisons de Culture rend un hommage très ému à Clara MONIUSZKO qui avait commencé sa carrière de musicienne dès l’âge de neuf ans par une brillante interprétation du concerto du compositeur Russe Pavel SEREBRIANOV sous la direction du Maître en personne.
Elle était la Présidente de l’association française Stanislas MONIUSZKO.
Issue d’une famille de célèbres musiciens, elle a partagé sa vie entre sa carrière de soliste internationale et la musique de chambre.
Nous saluons l’élégance et le talent d’une très grande dame.

Mylène VIGNON


VŒUX 2013

Toute l’équipe de Saisons de culture vous adresse des vœux chaleureux pour cette année 2013 avec une belle immersion dans le monde culturel.
N’oublions pas cette sage réflexion de Robert Filliou : » L’art c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ».
Vivre l’art, c’est juste pratiquer un art de vivre, tutoyer la spiritualité, posséder les clés de l’évasion nécessaire pour une très belle année.

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

 

Dave BRUBECK
Le pianiste Américain Dave BRUBECK nous a quittés le 5 décembre 2012 à l’âge de 92ans.
Celui même qui exprimait sa poésie dans le jazz et qui avait sacralisé de son talent le fameux tempo de Claude NOUGARO – Une petite fille en pleurs…Les Don Juan…
Pour l’éternité, grâce à cette sublime collaboration, Il y a de la musique dans l’air entre le Jazz et la java !
Dave BRUBECK est d’abord l’auteur de «  Take Five, Rondo à la Turk – Time Out- » et de nombreuses musiques de films.
Il avait donné un dernier concert en 2011 à Washington sous les ovations d’un public très ému.
MV

 

 

Zidane par Adel Abdessemed

Pourquoi avoir érigé le malheureux coup de boule de Zinedine ZIDANE en plein parvis du Centre POMPIDOU à Paris?
Rassurons nous, l’événement arrive sous nos yeux une certaine semaine de septembre et à un  moment opportun: Le Grand Pardon!!!
On ne saura jamais ou est la part de hazard contenue dans cette drôle d’histoire! Mais chacun de nous sait déjà que le hazard n’existe pas, il n’y a que des rendez-vous!

La polémique est lancée et quelle aubaine pour les photographes et les bloggers !

Séminaire « Voix poétiques et mythes féminins »
Vendredi 28 septembre 2012

 


LUNDI 1er OCTOBRE 2012
Grande Salle du théâtre du GYMNASE
représentation unique


LES FRANCOFOLIES DE LA ROCHELLE 2012

85 000 spectateurs ont participé à la 28ème édition des Francofolies de La Rochelle.
C’est un peu moins bien que l’année dernière la faute  aux concerts annulés le 13 juillet pour cause de tempête.


Des origènes aux graphogènes Exposition des photographies de Claude Mollard, présentée par Véronique Grange – Spahis à la Galerie VISIONNAIRS IN ART PARIS, 14 rue des Carmes Paris 5ème
Contact Lydie Geoffroy
www.visionnart.com
contact@visionnart.com
L’exposition est ouverte tous les jours du mardi au samedi (sauf 14 juillet) de 14 h 30 à 19 h.


Parution de la revue des décorés des Arts et des Lettres 2012
Président Rodolphe Oppenheimer
Rédactrice en chef Véronique Grange-Spahis


 

Laurent Koller

L’oeuvre de Laurent Koller se décline souvent en noir et blanc avec un effet de contraste très réussi.
– La puissance de la trace comme révélateur poétique de la mémoire perpétuelle – Laurent m’a confié un jour qu’il se sentait en famille d’art avec le peintre de l’abstraction fervente Olivier Debré.
Il expose en permanence sur les cimaises de l’excellente galerie Katapult de Bâle.
L’une de ses plus belles rencontres; Jean Miotte… une vive émotion qui ne sera sans doute pas étrangère à l’évolution de son travail.
MV

A Bruxelles
Exposition de groupe
Juillet – août 2012


FAZ expose  » Fluidité  » à la Mairie de Maussane
Le parvis accueille un ensemble de trois  fausses portes monumentales en résine.
Dans l’Egypte ancienne, elles symbolisaient le passage du monde terrestre au monde céleste.
Aujourd’hui, devant cette mairie, les trois portes dressées de Faz relient les étapes de l’homme dans notre société; la naissance, le mariage, le départ…
A hauteur de balcon, s’étend une frise composée de huit unités  » La rivière minérale « .
Ce que l’artiste veut nous dire à travers une parabole de matières, c’est que la vie n’est surtout pas  » un long fleuve tranquille ».

à voir tout l’été, sous le soleil

Edyta Lopatecki

Editorial

Automne 2024 

Édito automne 2024 

Rouge était l’emblème de ces Jeux Olympiques qui se sont déroulés avec succès cet été 2024 à Paris. Les appréhensions se sont avérées vaines et le public a traversé la capitale et ses arena, avec le sourire, malgré une météo, pas toujours au rendez-vous.

Rouge est la couleur iconique des arbres en automne, d’ailleurs, Radmou, dans une de ses réflexions, ne disait-Il pas :  L’automne, c’est la nature qui nous invite à fouler son tapis rouge… 

L’œuvre présentée en ouverture de Saisons de Culture cet automne 2024, est une aquarelle signée Edyta Lopatecki. Elle représente une marine, sous un ciel breton d’un incomparable rouge grenadine.

L’artiste, en dehors de son talent d’aquarelliste, s’avère être depuis ce printemps, le fil rouge qui relie Saisons de Culture aux divers réseaux sociaux. Mission Indispensable !

Rendons hommage à l’artiste en citant Taha-Hassine Ferhat :

Chaque jour, le soleil, artiste éternel, peint le ciel en mille couleurs, du rouge flamboyant au bleu enchanteur et transforme les paysages en œuvres d’art, donnant à chaque instant une histoire. 

Et j’ajouterai en conclusion que Saisons de Culture écrit chaque jour son histoire, titrée à l’encre rouge, depuis le printemps 2011, grâce aux Femmes et aux Hommes qui en composent l’intrigue.

 

Mylène Vignon

Été 2024

Éditorial de l’été 2024

 

Été 2024

Tandis que tout Paris se transforme en arène pour accueillir les Jeux olympiques de 2024, les habitants fuient la ville en se précipitant par toutes ses  portes.

Jeux de ballons sur les plages, jeux de société en famille, ou jeux vidéo en solitaire, tout est bon, loin de la foule, un œil rivé sur les écrans.

Autre jeu, que celui des couleurs et de la lumière, dans cette photographie signée Pierre-Mary Armand choisie dans la série Féeries pour l’ouverture de la période estivale de Saisons de Culture.

Entre paysage et figure fractale, l’œuvre nous transporte loin du brouhaha de la capitale, et le jeu en vaut largement la chandelle. L’art est un jeu d’enfants, prétendait Max Ernst.

Tandis que de l’Elysée à l’Olympe, on court, on saute, on nage, on lance et on combat en quête de médailles à offrir à son pays, le jeu reste le je, même si non loin de là, des familles décimées par d’autres combats, pleurent leurs proches et tentent de se protéger de la fureur des hommes, et que sur les Hauts de Nice, à Saint-Pancrace, notre ami Ben a transcendé le je en nousla vie continue.\

Mylène Vignon

Printemps 2024

Édito du printemps 2024

Sakura !

Voici venu le temps du Sakura, avec en prime ses arbres roses, comme peints à l’encre du Sacré.

C’est le moment où les chenilles défilant en procession, se nymphosent pour devenir papillons.

Au pays du soleil levant, les promeneurs éblouis marquent un temps de pose devant les cerisiers en fleurs pour en contempler la magnificence. C’est un véritable rituel qui s’opère, tant poétique que spirituel, et de nombreuses cérémonies sont chaque année mises en place pour en sublimer la beauté.

Depuis le XIIème siècle, les japonais viennent en famille, pique-niquer sous les cerisiers en fleurs en dégustant des boissons et des pâtisseries parfumées de leurs essences délicieuses .

L’artiste japonaise Miwa, de retour à Paris ce printemps, nous a fait l’amitié de composer pour le  visuel de couverture, une peinture inédite appelée Sakura. Qu’elle en soit remerciée !

Et l’artiste de nous confier ces jolis mots ; Le temps passe et les cerisiers fleurissent. Même si une fleur ne dure qu’un instant, il y a de nombreux moments à l’intérieur de l’arbre.

En ce doux éveil des saisons, la maison MARIAGE FRÈRES célèbre 170 ans de passion pour le thé, avec une création exquise, Sakura ! Sakura ! 2024, au parfum enchanteur de cerisiers en fleurs. Saisons de Culture à eu l’honneur de goûter le fameux breuvage en avant première à la boutique iconique.

Goûtons également les paroles de Motoori Norinaga ;  Si quelqu’un désire connaître l’essence de l’esprit japonais, qu’il imagine la floraison du cerisier odorant au petit matin.

Et si vous n’avez pas encore dégusté le fromage de chèvre en forme de lingot, fourré à la feuille craquante de Sakura, précipitez vous chez votre fromager de quartier, c’est incontournable !

Une idée de promenade,  si vous vous trouvez à Paris fin mars, visitez le parc de Sceaux, situé seulement à une encablure de RER. Si vous arrivez au bon moment, vous aurez l’occasion d’admirer et de respirer ses nombreux cerisiers en fleurs.

Un petit air de Sakura à proximité.

Mylène Vignon

Hiver 2023-24

L’hiver est là. Son souffle froid renvoie dans le miroir une nuée tiède. Qui a dit que l’air était invisible ? Transparence de l’instant qui fuit à la vitesse d’un silence en suspens.

Dans ce silence, dans ce miroir, j’y vois distinctement l’image de mon amie, notre amie Gabriela Morawetz, en allée il y a peu, de l’autre côté.

Derrière la glace sans tain, elle demeure par son art immense et raffiné et elle nous guide.

Selon Koan Zen, L’homme regarde le miroir et le miroir regarde l’homme.

Cette œuvre-livre La fin des sardonites, issue d’un leporello, confiée aux bons soins de Saisons de Culture par Patricia Dupuy et Bernard Soria des éditions Renard Pâle, parle d’elle-même.

Une création de Gabriela Morawetz sur un texte inédit de Michel Houellebecq, Heroïc fantasy. Une certaine idée d’auto engendrement selon l’auteur.

Une pièce majeure, telle le grand œuvre que laisse Morawetz à la postérité.

Le miroir se retrouve sous les pas hésitants des promeneurs de l’hiver.

Miroir, mon beau miroir,  dis moi que je suis éternelle !

Mylène Vignon

 

Automne 2023

Ce toit tranquille où marchent les colombes, entre les pins crépite entre les tombes. Midi le juste y compose de feux, la mer, la mer toujours recommencée…

C’est sur ces vers sublimes de Paul Valéry, que je voulais rendre hommage à notre premier grand parrain de Saisons de Culture,  le charismatique commissaire priseur Pierre Cornette de Saint Cyr, qui nous laissait tous orphelins un triste jour d’été 2023. Cet homme hors du commun et si généreux, a choisi de dormir au cimetière marin de Saint-Tropez, tourné vers ce soleil dont il fut l’incarnation et qu’il aimait tant. Aujourd’hui il est allé rejoindre ses amis, César, Pierre Restany, Yves Klein, Rimbaud et tous ceux qui ont scandé sa vie. Un astre lumineux de passage sur terre est retourné à la lumière.

En cet autre cimetière marin, où je me rend à chacune de mes visites à Dinard- Saint-Enogat, se trouve la tombe de Judith Gautier, fille trop peu connue de Théophile Gautier et immense femme de lettres. Elle fut la première Lauréate du prix Goncourt et ensuite membre de cette prestigieuse académie, amie intime de Victor Hugo, Wagner, Debussy et des parnassiens, qu’elle accueillait au Près des Oiseaux, sa demeure bretonne, située à deux pas de cette modeste stèle de granit, à l’épitaphe gravée en mandarin.

Presque marin également, le Vieux Cimetière de Vallauris, dont je viens de rentrer de mission pour notre média Saisons de Culture.  La dernière demeure de Jean Marais est entièrement décorée de ses sculptures réalisées in situ dans les dernières années de sa vie. Un espace muséal situé dans un lieu iconique, lui est désormais consacré à Vallauris Golfe Juan.

 

Le vent se lève, il faut tenter de vivre

L’air ouvre et referme mon livre*

 

Paul Valery (Le cimetière marin)

 

 

 

Été 2023

Un été au jardin

 Nous avons tous un jardin dans le cœur. Souvenir de la petite enfance autour du mythique bac à sable, merveilleux jardin potager des grands parents, jardin de curé au presbytère du village, jardins suspendus de Babylone, le Jardin d’Eden-originel-, l’incontournable Luco*, photographié par Woytek et exposé à la galerie Basia Embiricos, ou encore le jardin contemporain de Montrouge, Inspirations végétales, inauguré tout récemment officiellement …

Akira Inumaru, nous accueille durant tout l’été 2023, dans les jardins du château de Villandry en Touraine. Son rapport à la nature est déjà légendaire. Olivier Debré disait de la Loire, qu’elle était le rendez-vous de la nature et de la culture. Aujourd’hui Akira Inumaru le thaumaturge, lui répond sur son terrain ligérien, en proposant au public performances et distillations solaires, herbiers spirituels gigantesques et exposition de ses œuvres tant somptueuses que sulfureuses.

Un jour de printemps dormant, au marché des poètes de la place Saint-Sulpice, j’ai rencontré un livre écrit par Yves Lériadec. Il parlait tout simplement d’arbres et de fleurs et disait «S’il vous plaît, présentez-moi les tilleuls de Goldoni. Je vous conduirai aux paulownias de Saint-Louis. Demain 10 heures devant l’église?»*

Cultivons cet été avec Amour notre jardin intérieur et prenons à l’ombre des tonnelles, un peu de repos bien mérité. Ce monde si tourmenté nous en saura peut-être gré…à la rentrée.

*jardin du Luxembourg:  Lucotitius (abréviation)

*Jardinière du Seigneur (roman)

Mylène Vignon

Printemps 2023

Le printemps est arrivé !

Le printemps qui révèle les splendeurs de la nature par son inconditionnelle renaissance. Splendeurs chaque fois retrouvées au fil des ans, quels que soient les événements qui viennent tenter d’en perturber l’approche.

Une hellébore qui surgit de la neige, une giroflée qui naît entre deux cailloux, une primevère insérée dans un maigre carré de verdure ou un coucou fleurissant le long de la route, dans un pays en souffrance depuis déjà quatre saisons, sont autant de splendeurs qui résonnent dans nos cœurs, lorsque cesse enfin le temps frisquet des giboulées.

Marie Rauzy, dans la somptueuse toile qui a retenu mon choix pour cette première image d’ouverture, honore de son travail la splendeur des tableaux du siècle des lumières. Ses femmes européennes lascives qui côtoient l’éclatement symphonique de la couleur, soulignent cette idée du printemps, qui m’est chère. Le véritable poète a pour vocation d’accueillir en lui toute la splendeur du monde, affirme Goethe, et l’œuvre de Marie Rauzy en atteste ici.

La primavera -dixit les italiens- (petit clin d’œil à Cyb en passant) est une splendeur qui nous est offerte à tous comme une grâce à partager. Saisons de Culture est né un printemps et pour célébrer cet anniversaire, nous lui devions  bien la splendeur de ce bouquet de fleurs.

Et déjà, comme l’annonçait jadis Camus, l’été arrive !!!

 

Mylène Vignon

Hiver 2022-2023 

Cadeau ! 

J’ai voulu dédier mon éditorial cet hiver commençant à ce principe élémentaire, qui rend heureux celui qui donne et celui qui reçoit. Le cadeau est partout à qui sait le voir et surtout le recevoir.

Cadeau, ce Florilège hivernal qui nous rassemble au premier étage du café de Flore avec nos présents « faits maison » à partager,  sous la houlette de Katy Sroussy.

Cadeau ce ciel blanc de frimas, qui nous annonce peut-être un vrai hiver d’image d’Épinal. Sait-on jamais ce que le ciel nous promet !

Cadeau, ce dessin de Luc Lynski,  Meta Landscape, extrait de la série Lumière d’encre, découvert lors d’un après-midi poésie chez le critique d’art et poète Alain Pizerra. Luc nous fait le cadeau de le partager sur Saisons de Culture avec nos nombreux lecteurs. Qu’il en soit remercié.

Cadeaux encore ces quelques lignes offertes lors de ma conférence-dédicace de Nantes par son auteure Ghislaine Lejard, échappées de son dernier recueil intitulé Dans la lumière de la fragilité, paru en 2022 chez Des Sources et des Livres. Écoutez ce court extrait ;

Dans le silence givré 

des cristaux de glace 

s’accrochent aux branches 

comme des éclats de vitraux 

le rose et le bleu du ciel s’y reflètent 

En cette saison hivernale

la nature muette nous révèle la force du vide

et chaque chose en vérité 

quand tout est endormi dans la transparence d’une infinie douceur (…) *

Et pour conclure, ce cadeau si précieux qui est l’amour, si bellement célébré sous sa forme la plus pure par cet immense poète que fut et que sera Christian Bobin, en allé vers sa destinée céleste cet automne 2022.  Catherine Murgante nous en parle dans Saisons de Culture avec une émotion palpable dans la rubrique consacrée aux lettres, et c’est encore un cadeau !

Que cette fin d’année soit pour vous tous un magnifique présent, en remerciements de votre fidélité.

 

Mylène Vignon

 

*Illustrations de Marie-Françoise Hachet de Salins

 

Automne 2022

Tous les ors de l’automne sont au rendez-vous, en ce mois de septembre 2022 foisonnant.
L’or de la couronne d’Angleterre qui change de tête en cette fin d’été. Les ors de Vallauris, la cité de la céramique, qui a accueilli une équipe de Saisons de Culture en l’atelier de l’artiste Andelu.
L’or des feuilles qui crépitent entre soleil et pluie dans une palette luminescente.

Parce que l’amitié est plus précieuse que l’or, nous avons la chance de nous retrouver en ce jour d’équinoxe, précisément un 21 septembre au Café de Flore, devenu désormais notre deuxième maison, et l’automne est une demeure d’or et de pluie, dixit Jacques Chessex (Bataille dans l’air).
L’œuvre qui animera durant toute cette saison notre ouverture de site, est signée Andelu. Elle a pour titre Chercheurs d’or. Ici, l’artiste nous mène à la découverte d’un de ses pays imaginaires. Cette toile représente également toute l’ambiance chromatique de cette terre de Vallauris (vallée des ors), qui fut également si chère à Picasso et à Jean Marais…
C’est Henri de Toulouse Lautrec qui a dit ; L’automne est le printemps de l’hiver.
Merci au maître de nous emporter dans ses rêves, et passons tous un automne teinté de retrouvailles pour une rentrée flamboyante.

Mylène Vignon

L’été des fleurs de Saisons de Culture

La nature et ses fleurs seront à l’honneur cet été à Saisons de Culture.
Les fleurs, nous les avons admiré durant toute la saison printanière en photo, en poésie et même à la boutonnière des hommes et dans les cheveux des femmes au Café de Flore, le premier jour de l’été 2022. Parce que la nature est belle à chaque saison et ne manque jamais de nous surprendre, au détour d’une forêt, d’un jardin citoyen, ou même à la librairie polonaise, en plein cœur de Saint Germain des Prés, j’ai eu envie de la mettre à l’honneur dans cet édito, en lui donnant cette première place qui lui revient de droit.
Mon dieu que la montagne est belle, chantait Jean Ferrat de sa voix tendre au timbre unique, souvenons-nous de cette mélodie, qui fut la chanson parfaite, située entre deux mondes.
La nature en été, nous la retrouvons ici dans la peinture baroque d’Emmanuelle Renard, qui nous guide sur le chemin de sa poésie en un tourbillon d’ivresse et de liberté.
En forêt, les arbres ne sont jamais silencieux, dit le proverbe ! Apprenons à écouter leur souffrance et aimons-les avec respect. Ne sont-ils pas les êtres les plus raisonnables d’entre nous ?
Qu’elle se manifeste dans un jardin public, au sommet des Alpes, en bordure de littoral où qu’elle surgisse même entre deux pavés de rue, la nature est partout. Ne l’ignorons pas. Protégeons la. Aimons-la.
George Sand a écrit ; la nature est éternellement jeune belle et généreuse, elle possède le secret du bonheur et nul n’a su le lui ravir.

Mylène Vignon

Printemps 2022

La Paix !

Cet éditorial sera avant tout un message de Paix. Le monde s’est emballé et des êtres innocents sont déchirés. De proches voisins de la Pologne, l’autre berceau de Saisons de Culture, sont en souffrance, alors qu’un léger espoir de Paix semble se dessiner du côté des virus qui nous préoccupent depuis plus de deux longues années. Pour illustrer ce printemps, nous avons fait le choix des œuvres d’André Robillard, figure de l’art brut, qui à l’aide de ses créations en matériaux de récupération, n’a de cesse depuis toujours de vouloir tuer la misère, selon son propre slogan.
L’arbre du silence porte les fruits de la paix, dit un proverbe arabe. Les armes créatives de Robillard en sont la meilleure illustration.
Pendant ce temps, Saisons de Culture poursuit ses actions, d’expositions en événements. Le recueil Florilèges, mis en place pendant le confinement du printemps 2020, paraîtra ce mois d’avril 2022, illustré des fleurs photographiées à l’époque par Woytek Konarzewski, toujours aux éditions Saisons de Culture. Il annoncera un printemps poétique, jalonné de messages de Paix et d’Amour pour le monde.

Mylène Vignon

Hiver 2021-22

Toujours placé sous haute surveillance sanitaire, cet hiver 21-22 sera celui des espérances déçues. La jeunesse habituellement libertaire se retrouve à nouveau limitée dans ses espaces de divertissements. Mais rassurons nous, nous avons désormais la liberté de revendiquer notre non-binarité s’il en est. Le nouveau genre est né en novembre 2021, avec l’arrivée du variant O micron. Conjuguer les variants de virus est manifestement plus aisé que l’application grammaticale de l’article iel, qui étrangement vient d’être souligné en rouge dans mon texte!

Sabine Hogrel, dans sa pièce de théâtre Nobody’s perfect, fait allusion à l’identité du genre.  Dans sa tirade finale la comédienne Louise Pasteau alias Audrey, prononce avec une voix empreinte d’émotion: alors maintenant, appelez-moi Robert ! 

L’œuvre de Catherine Ludeau, choisie pour accueillir en différentes nuances de bleu,  les lecteurs de Saisons de Culture,  apaise de sa  cosmogonie,  les esprits perturbés par une actualité tumultueuse.

L’hiver 21-22, ouvrira donc sur l’exposition Florilège, qui voit enfin le jour après un si long report. Ewa Bobrowska œuvre dans l’ombre à ce commissariat qui réunit les hommes, les femmes et peut-être les autres … vers un rassemblement tant espéré à la mairie du 6ème, sous la présidence de Woytek Konarzewski, tout récemment décoré des insignes de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Quand à moi, rien ici bas  ne me surprendra jamais,  car ne sommes-nous pas tous Diesse?

Mylène Vignon

 

L’espoir !

Et si l’espoir était enfin au rendez-vous en cet automne commençant ?
Après avoir traversé un été dans la mélancolie d’un quotidien tourmenté, l’avenir se parerait-il de l’arc-en-ciel tant attendu de tous ? Personnellement je désire le croire de tout cœur. L’espoir de se retrouver nombreux entre membres et amis de Saisons de Culture est vif.
Ce fut donc à l’Eurydice (le plus ancien cabaret parisien, datant de la dernière monarchie) situé au cœur du Quartier Latin, que le rendez-vous de cet automne, eut lieu enfin !
Les fables de Michel Narbonne et les poèmes iconoclastes d’Alain Pizerra ont enchanté l’espace, entre absinthe et féminin sucré ( bière blonde adoucie d’une larme de sirop de framboise).

L’œuvre qui ouvre notre site, propose des silhouettes miniatures, présentes dans un paysage automnal signé Joseph-Antoine d’Ornano. Elles illustrent à la perfection cette poésie qui nous rassemble. Un entretien avec l’auteur est en cours d’élaboration, accompagné d’un portrait de Woytek, prochainement publié dans nos pages.
L’espoir de nous revoir au Marché de la Poésie place Saint Sulpice est également d’actualité ce mois d’octobre 2021, tandis qu’en face, Baudelaire nous vole la vedette à la mairie du 6ème.
On dit que l’espoir fait vivre, alors efforçons nous de profiter de ces beaux instants que la Culture nous offre.
Antoine de Saint Exupéry écrivait : Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible.
Et si maintenant on se mettait au travail ?

Mylène vignon

La liberté ?

La liberté n’est plus ce qu’elle était ! Aujourd’hui sous conditions, elle condamne et se fond dans un monde où les esprits se perdent. Cependant, la liberté d’expression reste ce maître mot qui symbolise Saisons de Culture depuis dix ans, car sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloges flatteurs, disait Beaumarchais dans Les Noces de Figaro. C’est dans la plus grande liberté que nous avons chez Area, dédicacé notre dernier livre, celui de Pascal Aubier, Ciné foutoir dans le couloir, tandis que sur les cimaises de la galerie de la rue Volta, trônaient des toiles peintes par François Xavier Fagniez, qui rendent hommage à une nature libre et rayonnante. Nicole Balaresque a écrit pour lui ce poème: Lune, une opale encerclée, lance sur les dunes sa blancheur de passante, éveilleuse d’étoiles ( Fluidités. Area ).C’est à ce moment là, que le plus simplement du monde, s’est effectué en moi le libre choix de l’œuvre : Partage des eaux, qui ce trimestre ouvre la fenêtre sur une nouvelle Saison… l’été 2021, l’été des dix ans !L’art, selon Suarez, est le lieu de la liberté parfaite alors ici, rendons hommage au peintre de la beauté sans concession.
En même temps, Sarah Badet, en sa galerie Zombrart, accueille notre ouvrage Au fil du temps,en nous offrant une totale liberté d’action. Le secret de la liberté, c’est la librairie ;dixit Bernard Werber. Alors vive la librairie !
Alors, qu’un vent de liberté souffle sur cet anniversaire qui n’a pas fini de nous dévoiler des surprises et peut-être, qui sait…des visages !

 

Mylène Vignon

Édito Hiver 2020

11Toujours en mode COVID, voici l’édito de cet hiver 2020 qui, dans un espace euclidien qui perdure, voit nos activités perturbées. Exit le grand Florilège de la mairie du 6ème, mais ce n’est que partie remise. Les retrouvailles auront alors le goût du bonheur de la liberté !

L’ouvrage Au fil du temps, qui regroupe plus de soixante – dix portraits, paraîtra bien comme prévu. Des journées de dédicaces sont déjà programmées dans des lieux amis en janvier 2021. Théâtres, ateliers d’artistes, galeries et librairies se font  une joie, à l’idée de nous accueillir au mieux, en fonction de l’évolution des événements.

L’œuvre de Richard Lallier, présentée sur notre page d’ouverture pour illustrer cet hiver 2020, est la réalité de l’opposition à la couleur par le noir. Mais chez l’artiste, le sujet surgit de cette obscurité !  Merci à la galerie Koralewski pour ce partenariat.

Les toutes premières images du film de Ludovic Lang tournées au studio Saisons de Culture, nous rassemblent sous une autre forme de Florilège. Artistes,  commissaire d’exposition, responsable d’édition, président et rédac chef…  dialoguent avec la caméra en attendant des jours meilleurs.

Nul ne touchera à notre liberté de communiquer à travers nos diverses disciplines,  et la culture gagnera !

Que nos amis directeurs de théâtre -je m’adresse à Elizabeth, à Nikos et tous les autre-  ne lâchent rien, nous serons là pour eux ! Comme disait Sénèque, la vie, ce n’est pas attendre que l’orage passe, c’est apprendre à danser sous la pluie. Alors, dansons !

Mylène Vignon

 

Automne 2020

Nos Florilèges se poursuivent cette année hors les murs du célèbre café germanopratin, tandis que se prépare la grande aventure de notre dixième anniversaire à la Mairie du 6ème arrondissement de Paris, programmée du 12 décembre au 6 janvier prochain.
Démasqués ou pas, la fête sera au rendez-vous. Avec son lot de nouveaux ouvrages à paraître dans notre maison d’éditions éponyme, l’exposition consacrée aux plasticiens qui font la force de Saisons de Culture et des performances artistiques ( lectures, dédicaces, projections…)

Souhaitons que la «mascarade » ne perdure que le temps d’un automne, car ainsi que le formule Jean-Jacques Rousseau, relayé par Serges Gainsbourg: Le masque tombe, l’homme reste et le héros s’évanouit…
Sans masques, les Vénus rouges de Sophie Sainrapt, accueillent nos lecteurs cet automne 2020, en un face à face écarlate et sans aucune distanciation.

Il y a des visages plus beaux que le masque qui les couvre, écrivait encore JJ Rousseau. Les poètes résistent au bâillon, alors que d’autres transforment  cette période en un  gigantesque  bal masqué aux accents de surréalisme.
Mais la vie est belle. La nature revêt son manteau pourpre et partout, la créativité est au top !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Été 2020

Et si on décidait tous ensemble que cet été 2020 sera Bleu?

 Le bleu est la couleur de l’intensité, de l’intériorité, bleu céleste, bleu de manganèse, de céruléum, alchimie bien connue  des artistes. 

Mais il est aussi la froide couleur de cette peur qui a rythmé tout un printemps,  lequel heureusement s’achève. C’est aussi la couleur des mots qui rendent les gens heureuxchantait Christophe. 

Ce confinement qui a désorienté  l’ordre mondial,  nous a permis de développer une incroyable créativité. C’était aussi le moment de prendre conscience de nos vraies valeurs, nous en avons eu tout le temps !  Un bleu profond et pur fut durant presque deux mois, la couleur du ciel dans notre pays,  délesté en la circonstance de toute pollution. 

Bleue, est l’œuvre de l’artiste Anouk Grinberg, choisie grâce à son galeriste Gilles Naudin (GNG), dont le titre Petite tête, résonne  comme un vent de liberté retrouvée. Anouk explique ; Il y a les yeux clos, pour se calmer. Il y a l’effroi; on croit parfois qu’on ne tiendra pas, mais non, tout bouge et se métamorphose, c’est miraculeux ce qu’on est vivant. Lui, il est né bleu. Ce n’est pas moi qui ai choisi, c’était sa couleur profonde, sa solitude à lui. Sa chanson secrète. 

Le bleu, c’est la couleur de l’océan par beau temps, celle du ciel au dessus des nuages. 

C’est aussi ce bleu cosmogone propre à l’amitié, qui nous unira bientôt à nouveau au Café de Flore, lorsque tout danger sera écarté.

Nos réunions se poursuivent cependant discrètement hors les murs du célèbre café germanopratin, afin de préparer les 10 ans de Saisons de Culture en beauté. 

Paul Eluard prétend que la terre est bleue comme une orange, alors dégustons à loisir le jus délicieux des agrumes au suave parfum d’indigo,  et bon été à tous ! 

Mylène Vignon

Éditorial du printemps 2020

Alors que Saisons de Culture entame sa dixième année d’existence, annonçant un neuvième printemps placé sous le signe du COVID 19, les rendez-vous du Flore, même privés d’embrassades, ne seront pas maintenus ce printemps. Idem pour le Salon du Livre de Paris, ainsi que tous les spectacles, dédicaces de livres et expositions.

CONFINÉS !

Tadeusz Kantor, dans un reportage photographique signé Multipart, l’Œuvre en cours, ouvre notre site sur une performance exceptionnelle qui marque l’anniversaire des cinquante ans de l’évènement, vu comme une action participative et un nouveau chapitre dans la protection et la sauvegarde de l’art contemporain, selon Iwona Szmelter.

Gageons que ce parapluie rendu célèbre par l’œuvre du temps, nous protègera de ce virus mal intentionné, qui va se propagerau-delà d’un hiver déjà bien impacté par les divers mouvements sociaux.

Le virus est le dernier prédateur de l’homme, dixit Robin Cook ( Outbreak ).

Saisons de Culture va donc annoncer dès que possible, le coup d’envoi des événements qui marqueront cette entrée dans une décennie pleine de surprises ! À commencer prochainement par le livre tant attendu de nos portraits respectifs, Le fil du temps, textes de moi-même et photos signées Woytek Konarzewski.

Le virus de l’art demeure et demeurera le moteur de toute notre équipe, plus motivée que jamais.

Une grande nouvelle, l’affichiste de renommée internationale et ami Michal Batory, nous fait l’honneur d’accepter le parrainage de Saisons de Culture, qu’il en soit chaleureusement remercié.

Chers amis de Saisons de Culture, prenez bien soin de vousen attendant le jour d’après !!!

Quelle que soit la durée de la nuit, le jour finit toujours par se lever…(proverbe indien).

Merci à la galerie La Fabuloserie Paris, d’avoir accepté la diffusion de l’œuvre en cours.

Mylène Vignon

Édito hiver 2019-20

Hiver en noir

Qui pouvait mieux que Pierre Soulages,  peintre de l’outre-noir, prétendre illustrer cet hiver  2019 – 2020 ?

Le noir est actuellement la couleur des mardis,  par laquelle s’est peinte cette étrange saison,  où les jours courts, ne nous ont jamais paru si interminables à Paris! 

En cette période de fêtes de fin d’année,  où le vert, l’or et le rouge sont toujours de rigueur, il semblerait que ce soit le noir, qui cette fois-ci, ait ordonné le la.

Noir aussi sera le Noël du poète, qui se reconnaîtra derrière les murs de sa geôle.  Allumons ensemble une étoile que le berger lui portera.  

Chez Pierre Soulages, qui fête ses 100 ans cette année au musée du Louvre, le noir n’est pas si triste ni abyssal qu’il ne nous porte à croire. Le noir est une couleur à part entière, constituée de nuances plus ou moins émergées des strates des glacis de lumière, qui donnent rythme à l’œuvre. 

Selon Yves Saint Laurent, Il n’existe pas un noir, mais des noirs. 

À la lecture les dires des astrologues, la dernière lune du 12 décembre 2019, annonçait de toute sa lumière blafarde, des changements importants.  Peut-être arrive-t-elle à point nommé pour nous donner des réponses? 

Noir c’e noir, il y a donc espoir! 

Clémence BoulouqueMort d’un silence,  à écrit : il faut faire du noir une couleur de lumière. 

J’allais oublier, le titre de l’article que Saisons de Culture prépare pour l’exposition de Soulages au Louvre est: Lumière du noir. 

Alors… que la lumière soit! 

Mylène Vignon 

Automne 2019

Un été qui s’étire. Une nouvelle saison qui résiste malgré un parfum d’automnalité qui porte sillage jusqu’au Jardin du Luxembourg , où les artistes conduits par Alin Avila bouclent la saison culturelle du Sénat.

La rentrée théâtrale s’annonce intense ! Elle voit fleurir un nouveau théâtre parisien en ce mois d’octobre doré : j’ai cité La Scène Parisienne, dirigé par Nikos Talbi – Lykakis, à qui nous souhaitons une belle et longue vie dans son écrin rouge et or…

Autre rentrée automnale au tout jeune T.E.C, où Elizabeth Czerczuk présente Yvona,  d’après Yvonne Princesse  de Bourgogne de Witold Gombrowicz. En effet le cycle se poursuit pour le cinquantenaire de la disparition de l’auteur polonais.

Côté livres, les prix littéraires nous réservent toujours de nouvelles surprises… !

Le poète essayiste Suisse Jacques Chessex (prix Goncourt 1974 ) écrit dans Batailles Dans L’air,  L’automne est une demeure d’or et de pluie.

L’or est présent partout cet automne, dans les yeux des passants éblouis, dans les paroles des oiseaux migrateurs, sur les arbres qui s’habillent pour la saison des frissons du matin.

L’artiste peintre et sculpteur Aliska Lahusen, honore notre première de couverture avec une œuvre en bois et laque : Barque errante, qui annonce une exposition automnale à Bruxelles.

Saisons de Culture sera au rendez-vous !

Alors, profitons de ces événements culturels pour sortir encore et encore, la vie est belle comme le manteau doré de notre Tour Eiffel, qui scintille dans la nuit Parisienne.

Mylène Vignon

 

Été 2019

Que nous propose cet été 2019?  Que penser de la création artistique en ce milieu d’année?

Alors que Sothebies change de main et reste heureusement résolument français, les galeries poursuivent leurs quêtes contre vents et marées avec courage et détermination.

En Avignon, Ernest Pignon-Ernest investit La Chapelle du mythique Palais des Papes avec une rétrospective d’environ 400 œuvres majeures, sous le titres : Ecce Homo.

Saisons de Culture qui a fait le choix de cet immense artiste en première de couverture de cet été  2019, sera au rendez-vous.

De nouveaux théâtres parisiens voient le jour, tel le Théâtre Elizabeth Czerczuk qui a récemment lancé  un cycle consacré à Witold  Gombrowicz pour le cinquantenaire de la disparition de l’auteur de Transatlantique, Yvonne, princesse de Bourgogne, Le Mariage, Opérette …

Toujours dans la capitale, le théâtre de La Scène Parisienne, prend racine tel le phénix, sur les cendres des  Feux de la Rampe, sous la direction du Coq Héron Production.

Une rentrée flamboyante se dessine dans ces deux théâtres qui nous promettent bien des pépites,  et nous ne manquerons pas d’en communiquer les programmations en fin de saison.

De fait, il m’était impossible  d’ignorer cette fameuse tirade de Nicolas Vanier extraite de Lou: Aussi loin que portait le regard, la terre se hissait sur la pointe des pieds pour caresser le ciel. Et dans cette intimité flamboyante où chuchotaient les dieux, l’homme Insignifiant n’était que toléré, spectateur silencieux et stupéfait.

Pendant ce temps,  les festivals refleurissent et s’enflamment tout au long de cette belle saison annoncée, nos chroniqueurs se préparent pour le voyage, le soutien aux artistes demeure notre principale motivation.

Mylène Vignon

Printemps 2019

Parce – que le printemps est le symbole du renouveau, que les oiseaux ont commencé à entonner leurs plus belles mélodies. Parce que l’atmosphère est placée sous le signe de la Renaissance, alors :vive le printemps !

Et le jaune de s’imprimer sur les pavés de Paris !  ( qui a dit que le jaune était en art la couleur impossible)  ? *

La Renaissance est inscrite dans la nature comme elle est inscrite comme traceur de l’histoire dans notre pays. La vie, c’est le renouveau constant, c’est la lutte, dixit Raymond Roland dans Le théâtre du peuple.

De nouveaux théâtres parisiens fleurissent et impriment leurs programmes sur des notes chromatiques très variées, pour le plaisir des spectateurs en quête d’émotions.

Le choix de l’œuvre de Joseph Chedid :  Des Hommes et des Âmes, annonce la sortie de l’album Source, qui paraîtra physiquement en juin prochain. Un portrait de l’artiste est prévu dans nos colonnes ce printemps.

Un printemps qui annonce des projets de livres aux éditions Saisons de Culture : notre poète saisonnier Jean-Paul Guedj,  avec son recueil Assaisonnade, qui fera l’objet d’une représentation très festive au TEC, Woytek Konarzewski et moi-même pour Portraits et bien d’autres surprises en perspective…

En avril, Prima Venezia – événement soutenu par Saisons de Culture –  est accueilli à la Mairie du 1er, lors d’une exposition des œuvres vénitiennes de Cyb. Nous y parlerons du climat en compagnie de l’association Vivent les Femmes, qui annonce la Renaissance des Sirènes de la Seine.

*Baroque Abstrait de Cyb, paru chez Area Descartes &Cie.

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

 

Hiver 2018

Si l’automne 2018 s’est achevé en jaune, de quelle couleur sera l’hiver ?
Un jaune d’or pour appeler la richesse ? Le jaune barite de la science – fiction, pour la brillance et l’éclat ? Ou encore un ocre jaune pour accepter la terre ? *
Sera-ce le jaune brunâtre des feuilles balayées par le vent, ou le jaune des Gilets de nos compatriotes, qui ont gravé dans le marbre leurs revendications ?
Pourquoi pas le jaune que Cyb, dans son livre Baroque Abstrait nomme : la couleur impossible ? Poursuivons en couleurs, avec cette étonnante image signée Woytek Konarzewski, à propos du spectacle Les Inassouvis, mis en scène par l’auteur, Elizabeth Czerczuk, dans son fabuleux nouveau théâtre à Paris.
Mais le jaune est cependant dans les esprits, la couleur du soleil qui fait toujours suite à la grisaille automnale, que ce soit sur les pistes enneigées, les plages de nos îles lointaines, les rues de Paris, de Tours, de Rennes, de Bordeaux, de Grenoble ou de Lyon… quand le ciel est incroyablement bleu.
Le jaune citron de la grâce, cité également dans le célèbre Testament de l’artiste portugaise Maria Elena Vieira Da Silva, est plus que jamais accueilli, pour affronter un hiver culturel, comme nous tous, les aimons à Saisons de Culture.

*le testamento de Vieira Da Silva.

Mylène Vignon
Le 15 décembre 2018

Automne 2018

L’automne sème une pluie d’or sur le jardin du Luxembourg à Paris.
C’est la saison des demi – teintes qui donnent aux paysages la douceur qui signe la fin d’un été qui fut très chaud. 
Dans le musée éponyme, l’Automne d’Alphonse Mucha offre ses reflets fauves à des milliers de visiteurs éblouis, tandis que jour après jour, les feuilles mortes de Jacques Prévert se rappellent à nos souvenirs. 
Nous assisterons peut-être cette année au dernier passage à l’heure d’hiver. L’Union Européenne se penche actuellement sur la situation. Il serait temps que cesse enfin ces incommodantes économies de bout de chandelles!  Rappelons pour l’histoire que cette mesure fût mise en place en 1973, lors du tout premier choc pétrolier.  
Pendant ce temps, Saisons de Culture prépare ardemment sa rentrée, avec la  reprise des activités théâtrales, musicales, littéraires et festivalières…
L’or est partout, surtout dans les couleurs de l’œuvre de l’artiste Eva David, qui a fait l’objet d’un choix judicieux, afin d’ouvrir de sa spiritualité , la porte de notre site.
Cyb nous a fait l’amitié de cette citation à propos de sa succès – sœur :  L’absence comme une offrande, l’or des icônes, paroxysme de la présence désirée: le geste pictural d’Eva David trace l’écho lumineux. 
L’or des icônes qui inspirent Eva depuis sa tendre enfance,  se mêle aux ors de cette troisième saison de notre calendrier. Alors, que toute la palette se déploie,  pour que la lumière soit! 

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

L’été 2018

L’été 2018 sera musical ou ne sera pas !
L’été de Saisons de Culture ouvre sur une conférence au Café de Flore,  animée avec maestria par notre amie la cantatrice et chef d’orchestre Anna Daniela Sestito.
Le 21 juin envoie chaque année son lot de concerts en tous genre. Les formations classiques envahissent les parcs et jardins, tandis que le jazz résonne à Saint – Germain – des – Prés. Chacun d’entre nous est invité à donner de la voix, accompagné d’instruments de musique parfois improvisés.
Remercions l’ancien  Ministre de la Culture Jack Lang, d’avoir eu un jour cette initiative heureuse, désormais inscrite dans la durée.
La musique étant le plus souvent associée à la fête, à la joie et à l’insouciance, profitons de chaque moment partagé sur les notes de la légèreté, pour faire de ces instants, une éternité.
L’espace-temps qui nous est imparti sur cette terre est si éphémère, que nous serions stupides de ne pas le consacrer à essayer d’être heureux Ici et maintenant …
La musique et ses cousins, constitués de tous les arts (du premier au neuvième), contribuent à nous apporter joie et réconfort.
La musique est également présente dans l’œuvre de Cyb, qui associe peinture, philosophie et opéra dans ses toiles. Comment ne pas accueillir cette saison tellement solaire sans inviter  « Kokedera » à ouvrir la fenêtre ?
Bergson, cité à la fin de chaque cours de Cyb (également professeur de philosophie), nous incite à revendiquer la joie qui est enquête nous. « (…) partout où il y a joie, il y a création. Plus riche est la création, plus profonde est la joie ».
À Saisons de Culture, nous accueillons de nombreux musiciens et encore davantage de mélomanes.
Faisons que cette nouvelle saison estivale sème les graines de nos projets les plus fous.
Et que la musique soit !

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

Printemps 2018

Après une exceptionnelle treizième lune, appelée poétiquement lune bleue, la neige a eu raison d’un hiver tardif pour annoncer joyeusement le printemps. 2018 est prometteur de changement, alors  préparons-nous à faire bouger nos propres limites.
C’est le moment de demander, de donner et aussi celui de remercier.
Depuis six printemps, Saisons de Culture œuvre pour soutenir l’art contemporain sous toutes ses formes, et en ce mois de mars désormais officiellement consacré à la femme, met en lumière des plasticiennes, femmes de lettres, femmes scientifiques, femmes musiciennes, stylistes…
C’est un fait avéré, en ce printemps commençant, plus que jamais l’humain est favorisé.
Des communautés telles qu’Emmaüs , nous mobilisent et font fleurir nos divers talents, car distiller un peu de réconfort est le plus beau cadeau que l’on puisse s’offrir à soi même. Ce printemps, le comédien Lionel Cecilio met sa voix au profit des «enfants » de l’abbé Pierre et le jour du premier avril, certains membres de Saisons de Culture auront le plaisir de servir bénévolement des repas dans une église de banlieue.
Le choix d’une œuvre signée Bruno Vigneron, photographe talentueux et homme de cœur, s’imposait pour ouvrir une nouvelle page consacrée à l’engagement envers notre planète. Cette image parle, il suffit de regarder.
Le changement de configuration technique de notre site, dont les travaux se poursuivent, vous offrira plus encore de confort tactile et visuel et de nouvelles rubriques sont en cours de réalisation.
Terminons sur une note généreuse avec cette citation d’Auguste Guyard: « Oblige tôt si tu veux obliger doublement; obliger tard c’est d’avoir désobligé longtemps; et tu donnes toujours trop tard quand tu t’es laissé demander. » Quintessences (1847)

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

Hiver 2017 – 2018

Premier jour de décembre, premiers flocons de neige sur Paris.

L’hiver a étendu son manteau blanc l’espace d’un instant de silence sur notre belle capitale.

Les femmes et les hommes de Saisons de Culture se réchauffent plus que Jamais dans la chaleur des musées, des galeries d’art, des salles de théâtre, à l’Opéra et au cinéma…

La pièce « Nature morte dans un fossé » mise en scène et interprétée au théâtre du Gymnase Marie Bell par Wally Bajeux et ses comédiens, dénonce les intolérables violences endurée par les femmes. Sujet hélas d’actualité, eu égard à la récente révolte des femmes, via les réseaux sociaux! Un jour, Régis Hauser à écrit: « En mélangeant un garçon rouge d’excitation avec une fille bleue de peur, vous obtenez du violé ». Ne l’oublions pas.

L’hiver fait son ouverture en grand pompe sur l’excellent essai de notre chroniqueur Marc Albert-Levin « Anachroniques du flâneur nº 1-14 », paru aux Éditions Saisons de Culture en pleine rentrée littéraire 2017 au Café de Flore. Un pavé de 248 pages, où l’auteur nous emmène au fil de ses diverses pérégrinations, dans le monde feutré de la littérature et de l’art contemporain. Un délice!

Dans le texte, Marc cite Charles d’Orléans:

« Le temps a laissé son manteau
De vent de froidure et de pluie
Et s’est vêtu de broderie
De soleil luyant, fier et beau ».

La froidure de l’hiver naissant, a généré l’idée de cette tapisserie signée Katarzyna Lavocat. Ainsi, nous réchaufferons nous au moins l’âme et le cœur, en contemplant sur nos écrans un détail choisi de cette œuvre que l’artiste a consenti à nous confier le temps d’une saison au cours de laquelle nous retrouverons son parcours dans nos colonnes.

Notre média web, depuis plus de cinq ans travaille avec un plaisir non dissimulé à ouvrir les voies de la culture, par tous les moyens de chacun de ses acteurs. Le chemin est sinueux, tant mieux!

Envie de partager avec vous cette citation de Nahman de Bratlav, reprise par Gérard Garouste (qui succède à Georges Mathieu à l’académie des Beaux -Arts, et plus récemment par Marc Albert- Levin * : « Ne demande pas ton chemin à quelqu’un qui le connaît, tu risquerais de ne pas t’égarer ».

*Anachroniques du flâneur – page 226

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

Automne 2017

Cet édito qui annonce le cinquième automne de Saisons de Culture, a pris d’emblée des allures d’ouragan. Les éléments se déchaînent dans nos belles régions ultra-marines, aux climats habituellement teintés d’onirisme. De toutes nos énergies conjuguées, pensons à ceux qui ont tout perdu et réfléchissons à l’avenir de notre planète, nous n’en possédons aucune autre et il faut continuer de là protéger au mieux, ensemble ou individuellement, par de petits gestes de la vie quotidienne, eu égard à sa préciosité.

Mathilde Tixier, que nous avons fait le choix de recevoir au Flore à notre réunion saisonnière, pour son livre Volons sa fougue au vent ne mesurait certainement pas à quel point par ce titre, elle pouvait être visionnaire !

Autre ouragan, survenu en août ; l’accident qui a coûté la vie à notre ami Gonzague Saint Bris, cité si souvent dans nos rubriques. Sa Forêt des livres, ce 27 août a été orpheline de son initiateur et plus que jamais, la célèbre maxime de Lamartine « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé », est d’actualité aujourd’hui.

Les sensuelles Femmes rousses de Sophie Sainrapt succèdent à l’Incandescence estivale d’Akira Inumaru. Et le feu remplace le feu…

Retrouvons Sophie, alias la fille à l’arrosoir, photographiée par Woytek Konarzewski, dans la colonne des Portraits. On y parle de ses récents Noirs de femmes, une toute nouvelle série de dessins au fusain sur papier d’Asie, c’est beau !

Au cours de cet automne 2017, va paraître le deuxième ouvrage des Editions Saisons de Culture, dirigées d’une main de maître par Sergiusz Chadzynski, un essai de Marc Albert Levin : Anachroniques du flâneur n°1-14, qui fera l’objet d’une dédicace dans le célèbre restaurant littéraire américain Joe Allen.

Ce livre réserve de belles surprises sur la période américaine de l’auteur, souhaitons lui bon vent !

Face au clocher de son église préférée, Proust écrivait : « je cherche encore mon chemin, je cherche une rue, mais c’est dans mon cœur. »

Le temps proustien n’est pas si éloigné du nôtre, qu’en pensez-vous ?

Mylène Vignon 
Rédactrice en chef

Été 2017

C’est l’édito d’un été précoce et qui commence avec des pics de pollens qui battent cette année des records d’intensité. Graminées, bouleaux et conifères sont passés à l’attaque. La chaleur est installée et cet « édit tôt », écrit dans la touffeur et la moiteur, nait malgré tout presque sans douleur, sinon celle de constater que le monde n’est plus tout à fait ce qu’il était…

Notre site sera cet été en travaux, pour mieux s’adapter au format des tablettes et smartphones, qui petit à petit ont remplacé nos ordinateurs de bureau.

Notre équipe de choc est à l’œuvre, merci Woytek et Jurek qui travaillent sur cette nouvelle grille graphique avec plaisir, ardeur et professionnalisme.  » Le bonheur est d’avoir le maximum de passions et de pouvoir les satisfaire. »*

Le choix de l’œuvre du jeune artiste japonais Akira, pour notre première de couverture, illustre parfaitement le climat ambiant évoqué en prologue. Le dessin est exposé à la morsure du soleil à midi en plein été, ce qui ajoute une étape très particulière à ce travail qui de fait s’apparente à une alchimie basée sur la doctrine du rapport au temps, ce qui caractérise si bien le Pays du soleil levant.

Dans ma lettre à la Ministre de la Culture, je sollicite un rendez-vous pour évoquer nos projets littéraires, afin qu’ils puissent voir le jour dans de bonnes conditions.

Saisons de Culture vient de fêter ses cinq ans, et le temps de la reconnaissance serait préférable à celui de l’auto satisfaction, bien légitime, cependant.

À noter que la deuxième publication des éditions Saisons de Culture est prévue pour la rentrée 2017, toujours sous la direction de Sergiusz.

En attendant une rentrée pleine de surprises, je nous souhaite un très bel été; « Le bel été », dixit le livre de Pavese où le poète semble trouver sa paix.

* Charles Fourrier

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

Printemps 2017

Et voici que l’hiver cède encore, ainsi que depuis la nuit des temps sur notre continent, la place au printemps.

Cinq printemps plus tard, d’un café de Flore à l’autre, Saisons de Culture foisonne plus que jamais et affiche une pérennité inscrite dans le monde de l’art et de la presse culturelle. Les Femmes et les Hommes, qui remplissent avec talent les colonnes de cet incontournable web site corporate, sont remerciés par un essai imprimé, qui réunit leurs feuillets, avec en prime quelques inédits (cerise sur le gâteau), aux toutes nouvelles Editions Saisons de Culture.

A l’aune d’un printemps annoncé, Alin Avila directeur de l’excellente revue Area, accueillait au Sénat le Prix Nobel de la Paix, Lech Walesa, venu à Paris pour nous parler de culture et de paix, afin d’honorer le peintre et mécène chinois, le professeur Lin Xian Xiong, au cours d’un débat qui réunissait plasticiens et littérateurs.

Le Printemps des Poètes, nous a rassemblés au Sélect, dans le cadre des confidentiels Lundis littéraires d’Alice Machado, en compagnie d’artistes et de comédiens, pour des moments chaleureux et joyeux, un jour où le ciel affichait un bleu exceptionnel. Mais je sais que «les poètes se seraient battus avec le ciel, s’ils n’avaient pas trouvé le bleu assez beau».

 Le printemps explose sur notre première de couverture, avec cette étonnante sculpture de Cat Sirot, plasticienne aux talents multiples, dont la cerise est un symbole de renouveau, d’amour et de vie. (Prochainement dans nos pages).

C’est un printemps 2017 plutôt animé, qui nous annonce un nouveau locataire au Palais de l’Elysée, mais le casting, ainsi que lors des précédentes élections, s’avère improbable.

Je profite de ce mini-Jubilé, pour dire un très grand MERCI, à toutes les personnes qui ont fait, qui font et qui feront Saisons de Culture. Nous sommes heureux et fiers de pouvoir depuis ces cinq années aussi laborieuses qu’agréables, ouvrir une porte sur l’indispensable, car n’oublions pas ce que disait André Malraux : « La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert ».

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

C’est déjà l’hiver 2016!

Après un automne très studieux, Saisons de Culture arrive en beauté dans la période hivernale, plus motivé que jamais à braver la pollution et les potentielles rives enneigées.
Marylin Monroe écrivait elle-même: Arbres tristes et doux, je vous souhaite le repos, mais vous devez rester sur vos gardes. (…)*

Saisons de Culture, désormais éditeur, repousse ses propres lignes en proposant sa toute première publication, un essai signé par notre chroniqueur Henri Hugues Lejeune; Le manuscrit trouvé dans un ordinateur, présenté avec succès en avant première cet automne au Café de Flore par Sergiusz Chadzynski.

Pour évoquer les USA de manière optimiste, nonobstant un climat politique plutôt controversé, nous avons fêté cette belle réalisation chez Joe Allen, lieu d’accueil du Prix du Roman Américain, en l’excellente compagnie de tous nos amis et de leurs relations.
Notre visuel de couverture qui rend hommage à ce premier livre, est une installation réalisée en studio par Woytek et Oscar Konarzewski.

Aux portes de l’hiver, Saisons de Culture poursuit ses rêves, et j’aime à me rappeler ces paroles de mon ami le poète Alain Pizerra; Seuls nos rêves sont vrais.
Alors, surtout ne posons aucune limite sur ce précieux onirisme, qui nous permet de poursuivre ensemble, la main dans la main, le chemin escarpé des Saisons.

Mylène Vignon

Rédactrice en chef

*Marylin Monroe ( Fragments )

Automne 2016

Exit un été qui a vu notre ciel septentrional prendre des allures de désert saharien. Un été que la rentrée nous a fait difficilement oublier et que l’équipe Saisons de Culture aura traversé en visitant les festivals, dans de belles régions françaises, placées sous le signe des arts. Un été cependant affligé par les odieux événements niçois.

La tristesse, la colère et les larmes, ne doivent en aucun cas être retenues: Ne t’excuse jamais de ce que tu ressens, personne ne peut contrôler ce qu’il ressent. Lesoleil ne s’excuse pas de briller, la pluie ne s’excuse pas de tomber, les sentiments sont ce qu’ils sont. (Iain S. Thomas)

Désormais, hélas, chacun de nous doit faire preuve de vigilance, le monde dans lequel nous vivons est ouvert à tous les dangers. Visionnaires, les poètes et les plasticiens nous en informent, d’une œuvre l’autre, en filigrane.

À l’aune de toutes ces décennies d’insouciance, il me vient ces premiers vers de Rimbaud, sublimes et terribles: J’ai assis la beauté sur mesgenoux et je l’ai insultée…* Je n’ajouterai aucun commentaire. Mais le vie est belle malgré tout, composées de multiples petits bonheurs, sachons les apprécier à leur juste valeur. Pendant ce temps, Saisons de Culture tient ses promesses et annonce la publication du futur essai d’Henri-Hugues Lejeune, pour cette rentrée littéraire 2016. Un grand merci à Sergiusz, Jerzy, Pierre-Michel, Magda et bien évidemment Woytek, pour avoir mené à bien cette périlleuse aventure; les Editions Saisons de Culture.

Le choix de notre visuel de couverture nous amène à découvrir une œuvre du photographe Woytek Konarzewski. Cette photo sera présentée au Salon d’Automne 2016 sur les Champs Elysées et fera l’objet de l’affiche d’une exposition personnelle de l’artiste au Sélect, organisée par S. UNE GALERIE, sous le commissariat de Katy Sroussi, en novembre 2016.

 l’heure où nous commémorons les quarante ans de la disparition d’André Malraux, l’auteur de la Condition humaine, pour qui le Ministère de la Culture fut créé par le général De Gaulle, je remercie chaleureusement tous les membre de Saisons de Culture, qui contribuent chacun à leur façon au foisonnement et à la richesse de cette équipe qui défie la morosité en imposant ses couleurs.

Oui, l’été caniculaire 2016 nous a enfin quittés et comme le chante superbement Cabrel; on doit être hors saison.

Mylène Vignon

Rédactrice en chef

*Une saison en enfer

Eté 2016

Juste après la décrue qui a remis le Zouave du pont de l’Alma au goût du jour, commence l’été 2016. Symbole de le bataille de l’Alma en Crimée, la célèbre statue de Georges Diebolt érigée en 1856, s’est pris un bain de Seine, ce printemps finissant à Paris. Ainsi que le chantait Ray Ventura dans les années cinquante, tout vaut mieux que d’être zouave au pont de l’Alma!

Pendant ce temps,  bien au sec au premier étage du Café de Flore, Saisons de Culture crée son prix littéraire éponyme, tandis que les eaux se retirent, au grand soulagement des conservateurs qui craignaient pour les réserves stockées dans les sous-sols du Louvre et du musée d’Orsay.

Au Marché de la Poésie place Saint-Sulpice, certains éditeurs se révoltaient sur la loi Travail, entre lectures de Shakespeare et de Rimbaud, sous un soleil partiellement réapparu.

L’été culturel ouvrira sur le Festival d’Avignon, où l’équipe Saisons de Culture se rendra en force cette année pour y dénicher les meilleurs spectacles à offrir à ses inconditionnels défenseurs.

Au Flore, cette saison encore, nous accueillons de nouveaux amis avec plaisir et bienveillance.

Paul Eluard disait: Le cœur a tant d’espace, qu’il défie les astres, il est comme une vague qui n’a pas de fin.

Le choix de notre première de couverture s’est porté sur le travail de la photographe plasticienne Christelle Westphal, qui au travers de ses coiffes végétales , nous remémore notre appartenance à la nature. Un article nourri est prévu prochainement dans nos colonnes.

Les éditions Saisons de Culture sont en mouvement, certains d’entre nous y travaillent avec acharnement. Car écrire, c’est ouvrir une page blanche sur les saisons futures

Plus que jamais, eu égard à l’actualité, nous nous rallierons sur la thématique des Climats. Nos artistes « maison » ont travaillé sur de beaux projets, nous en reparlerons à la prochaine saison.

Mylène Vignon

Rédactrice en chef

Le printemps 2016 est arrivé

C’est déjà le quatrième printemps de Saisons de Culture.

Un printemps qui laisse glisser le sombre hiver, doucement vers l’espérance et ses couleurs… Dans la profondeur de l’hiver, j’ai finalement appris qu’il y avait un soleil invincible.*

C’est précisément parce-que les gens de Saisons de Culture, labourent, sèment et nourrissent ce terreau devenu fertile au cours du temps, que les projets franchissent les lignes.

Les éditions Saisons de Culture prennent corps, menées à terme par Sergiusz, qui nous promet une première publication de haut vol. C’est encore Balzac qui a écrit: Il n’y a pas de grand talent sans grande volonté.

Quant à notre prix littéraire éponyme, les négociations sont en cours, il faudra encore patienter un peu pour que fleurisse notre trophée.

L’hiver ne nous aura rien épargné : entre les ognons et les nénufars (je vois que mon correcteur ne bouge pas), il faudra organiser la résistance. La bataille des tirets et des accents circonflexes a commencé. Tristesse pour notre langue dont les difficultés font tout le charme !

Le choix de l’œuvre d’Hélène Jacqz, issue de l’exposition Early Spring, nous laisse entrevoir un printemps rythmé, radieux et vitaminé. C’est le message que nous souhaitons transmettre à nos lecteurs en cette douce saison commençante. La galerie Insula irradie sous les couleurs d’Hélène, une visite s’impose au quartier latin.

 Dans un monde comme le nôtre, on ne peut qu’avoir soif de la voie. Vous pouvez détester ce monde, mais vous ne pouvez y échapper. (Lettre aux deux frères Ikegami extraite des écrits de Nichiren).

Mylène VIGNON

*Albert Camus

Hiver 2015 – 2016

Continuons…

Après un automne très tourmenté, au cours duquel notre arrondissement regardé par le monde entier a été le théâtre de l’impossible, où notre pays a souffert dans sa chair et dans son cœur, où le peuple de Paris a donné au monde une si belle leçon de dignité, souhaitons-nous un hiver apaisé par la chaleur de la créativité qui nous rassemble.

Même si Victor Hugo dit ; Les larmes sont un don, elles raniment nos forces brisées, je pense aux larmes de ceux qui souffriront à jamais de leurs blessures et dont on parle bien peu.

Aujourd’hui, j’ai envie plus que jamais de me rendre dans les salles de spectacle. Je résiste à la peur qui, in fine m’oblige à penser autrement. Quoi qu’il en soit, nous avons tous rendez-vous un jour ou l’autre avec notre destin. Alors, ne changeons rien et surtout ne nous privons pas de ce qui nous enchante. La vie a repris ses droits, soyons à l’écoute du moindre chant d’oiseau, apprécions chaque instant le plaisir d’aimer, de créer, de penser, de rêver, de VIVRE.

 propos de notre première de couverture, le choix d’une œuvre réalisée par FAZ en réponse à la proposition du quotidien Libération, concorde parfaitement avec la thématique de la COP 21 et souligne une vraie implication de notre part. FAZ, dans cette réalisation, rend hommage à note planète si précieuse et en grand danger. Saisons de Culture a rencontré la plasticienne au Palais de Tokyo. Un portrait lui sera consacré au cours de l’hiver 2016.

Sauvons, inventons, le seul chemin est celui du milieu*.

Oui, continuons à nous rendre au théâtre, aux concerts, au cinéma, réunissons-nous dans les vernissages et dégustons ensemble, avec plaisir et en toute liberté nos cafés en terrasse.

Ouvre ta fenêtre et souviens-toi de vivre dit le proverbe.

 Mylène VIGNON

*Martine Boulart

L’automne 2015 de Saisons de Culture

Un automne tout en couleurs prématurément chaudes, qui remplace un été torride et qui s’ inscrit sous le signe du changement.

Même si le Roi polonais Stanislas Leszczynski a écrit que tous les talents réunis ne valent pas une vertu, Saisons de Culture applique cette méthodologie qui tend à extraire une quintessence issue d’un oracle vertueux: la qualité des femmes et des hommes qui le constituent.

Nous ouvrons cet automne notre revue sur le visuel d’une oeuvre de Ludwika Ogorzelec, la plasticienne qui cristallise l’espace. Qu’elle soit remerciée de nous avoir offert cette image exceptionnelle.

 propos des climats, Saisons de Culture a de nouveau le plaisir de soutenir le Cri des Sirènes sur la Seine en octobre sur le bateau Concorde Atlantique, opération conduite par l’association Vivent les femmes, à propos de l’air et de l’eau, qui réunit un casting prestigieux.

Nous retrouverons également notre identité visuelle dans la communication du Salon d’automne 2015 qui se tient au Grand Palais à Paris.

Saluons le travail conjoint de Woytek et de notre webmaster polonais, suite à la modification des diaporamas de nos rubriques, vers une meilleure lisibilité.

Le changement, c’est aussi la concrétisation de notre projet de Hors saisons sur support papier.

Toujours à propos des climats, nous avons été invités par la Mairie du 11ème arrondissement de Paris, à préparer un événement sur ce thème, afin de répondre à une réalité bien présente au cours du sommet mondial de l’écologie (COP 21) accueilli à Paris cette fin d’année 2015. C’est précisément à Varsovie que la France avait été élue pays d’accueil.
Nos artistes se sont immédiatement mis à l’œuvre, pour présenter un extrait de leurs compétences à l’intérieur de micro galeries, proposées par Marek Zlotek Zlotkiewicz, notre designer maison.

Paul Valéry a dit: le temps du monde fini commence, nous exhortant à méditer sur nos actes…

Voici donc les principaux marqueurs de cette arrière saison qui commence sous le signe de la réflexion et des expositions.

Mylène Vignon

L’été culturel 2015

Et nous revoici en été. Un été qui vraisemblablement s’annonce chaud !

Saisons de Culture a fait le choix d’un visuel de Remi Rebillard – photographe itératif du magazine Vogue USA – cité précédemment dans une de nos rubriques. Remi nous offre sa vision artistique d’une paire de tongs très glamours et estivales à souhait, signées Valentino.

De saison en saison, nous avançons vers nos objectifs littéraires, portés par la passion qui nous unit. Nos réunions de comités de rédactions trimestrielles au mythique Café de Flore, toujours placées sous les ailes bienveillantes de la mémoire de nos pairs, nourrissent nos projets et animent de feu nos rencontres.

Nous avons soutenu récemment Ars Humana, une performance picturo musicale de Karls, Claire Galo-Place et Mathilde Cardon à la Madeleine de Paris. Saisons de Culture ne pouvait pas ignorer cet extrait de la classification du philosophe Boèce , qui rend hommage à la puissance de l’amour de la créativité latente contenue en chacun d’entre nous et qui, selon Claire Galo-Place, est une façon de rappeler en ces périodes particulièrement difficiles, que l’art est à la fois une passerelle entre les citoyens et un chemin vers la liberté.

Schopenhauer dans Le monde comme représentation indique que nous pouvons regarder le monde phénoménal ou nature, d’une part et la musique de l’autre, comme deux expressions d’une même chose.

 l’heure où les festivals se succèdent partout dans notre pays ; Avignon, La Rochelle, Aix en Provence, Saint-Céré, Orange, Lacoste et tant d’autres encore, les intermittents du spectacle s’activent sans relâche pour satisfaire au mieux nos besoins culturels.

Nos Grands Hommes tirent leur révérence ; Corinne Le Poulain, Florence Arthaud, Martine Ménard, Nina Companeez, Liliane Vincy… Oui, les Grands Hommes sont aussi des Femmes qui étireront le temps sur elles à l’infini.

Et nous, enfants de Saisons de Culture, nous continuerons de semer des graines d’étoiles sur nos chemins déjà bien tracés.

Mylène Vignon

Printemps 2015

Après avoir traversé une partie de l’hiver en berne, que nous apportera le printemps 2015 ? Ainsi que bon nombre de nos confrères, nous avons semé des graines de liberté sur le sol glacé de nos jardins en jachère, que les violettes n’ont pas empêché à temps, de recouvrir de leur fragrance délicieusement surannée.

 Saisons de Culture, des femmes et des hommes continuent de croire à la volonté de ces pensées créatrices, lesquelles pour s’exprimer sur la toile, n’emprunteront jamais les chemins de traverse, car penser, selon Jules Renard, « c’est chercher des clairières dans une forêt ». En effet, s’investir pour la liberté d’expression, est l’une des valeurs que nous partageons tous à Saisons de Culture. La France des lumières, que nous célébrons actuellement, unie dans nos esprits à cette Pologne que nous aimons, ne peuvent que conduire à cette évidence, même s’il arrive que «l’arbre qui tombe fasse plus de bruit que la forêt qui pousse» !

 propos de la Pologne, nous avons eu la fierté de voir le film IDA, par deux fois plébiscité dans nos rubriques et révélé lors de la cérémonie des Oscars. Merci à Pascal Aubier et Henri-Hugues Lejeune, de nous avoir exhorté à courir au cinéma. De même, « La Duchesse de Varsovie », incarnée par une sublime Alexandra Stewart, ne pouvait en aucun cas, laisser nos chroniqueurs indifférents.

Saisons de Culture se dote d’une plaquette de présentation papier, qui rappelle aux nostalgiques que notre aventure collective, avait commencé par un numéro zéro, dans cette version. Plus que jamais, ici, je serai tentée de reprendre les mots tellement poétiquement justes, de Marco Martella dans le court métrage Empreintes : « Ce qui a existé une fois n’est jamais perdu ».

Le printemps se parsème des lieux de culture habituels ; au Salon du livre succède le Printemps des Poètes. Luc Ferry sévit toujours au théâtre des Mathurins, pour la belle qualité de pensée, tandis que dans toute l’Europe, on a brûlé sa Majesté Carnaval, dans l’attente d’un renouveau bien mérité.

Ce printemps 2015, évoque une invitation au voyage. C’est le graphiste mexicain Benito Cabañas qui est à l’honneur, accueilli sur notre couverture. Souhaitons que ce choix nous garantisse le soleil, pour avancer des violettes aux myrtilles…

Tout comme Shakespeare, je pense profondément que « Nous sommes de l’étoffe dont nos rêves sont faits».

En attendant : Printemps !

Mylène Vignon

Hiver 2014 – 2015

L’hiver de Saisons de Culture sera obsidien ou ne sera pas !

A l’heure où s’ouvre la prochaine frontière de l’humanité, où la Silicon Valley déménage pour s’installer sur la mer, la fantaisie créatrice de Josette Rispal, instigatrice du mouvement artistique les obsidiens, répond au slogan :

Ni brut, ni abruti

Les yeux grands ouverts.

Né à Paris en 2014, le concept ne se veut ni politique, ni religieux. Il est né de l’esprit d’une artiste très singulière, entourée d’une poignée d’amis. Il nous offre à tous la liberté de s’associer pour créer, innover, rêver et surtout ; lutter contre toute forme de morosité.

« Il manque toujours un coup de folie pour remplir un destin », disait Marguerite Yourcenar !

Chez nous, à Saisons de Culture, tous les coups de folie sont constructifs et accueillis avec délice.

Les gens de Saisons de Culture, lors de leurs réunions au Café de Flore, composent un jardin où l’égo, s’il existait, aurait le goût amer de l’ivraie. Pour information, le prix de Flore, célèbre cette année ses vingt ans. Il a été décerné le 13 novembre 2014, à Aurélien Bellanger (Galimard).

Chaque particule de rhétorique nous porte dans une dimension où croisent la recherche et les connaissances. Nous sommes tous ;  plasticiens, photographes, poètes, philosophes, acteurs, réalisateurs, scientifiques, créateurs… et nous enrichissons du respect dû à l’autre, sans aucun ethnocentrisme.

C’est tout cela, Saisons de Culture. Bien au-delà d’une simple presse en ligne, c’est un banquet où les idées fusionnent.

L’hiver, c’est aussi la recherche d’un certain silence, pour celui qui doit se concentrer pour produire.

Ah, l’hiver et son silence !
Le silence est une tranquillité
Mais jamais un vide
Il est clarté, mais jamais absence de couleur
Il est rythme, il est fondement de toute pensée

Yehudi Menuhin

Cet hiver nous aura déjà offert les noces de Pascal et de Sophie. Une femme : Natacha Polony a obtenu le Prix politique Edgar Faure ; quand bien même je décelais quelques remous dans la Salle. Modiano, le dinosaure, décrochait le Nobel…et qui aura le prix Saisons de Culture qui se prépare dans le plus grand secret pour la rentrée 2015 ?

« Les yeux sont les miroirs de l’âme », affirme un proverbe indien. Regardons- nous dans les yeux miroirs des obsidiens, et nous y verrons probablement le monde de demain.

Mylène Vignon

Automne 2014

Saisons de Culture passe à la vitesse supérieure !

Munis d’un tel slogan, comment résister à la tentation d’ouvrir notre première de couverture sur cette tonitruante Ferrari customisée par le célèbre et talentueux Peter Klasen ? La galerie Mecanica, située rue de Verneuil à Paris soutient les dix ans d’Artist’auto tandis que Yoyo Maeght, évoque dans sa Saga familiale sans concession, la passion de son père Adrien fondateur du musée l’Automobiliste en 1984, demeuré actif jusqu’en 2008.

Durant cette fin d’été ensoleillée, les aléas de la vie m’ont portée jusqu’en Touraine, où de belles rencontres ont jalonné un parcours artistique autant que littéraire.

C’est à la Forêt des livres chez Gonzague Saint Bris, que notre amie Olivia Koudrine fut couronnée du Prix des Lauriers verts pour son livre Barby Blue. Ce roman avait fait l’objet de notre sélection de fin d’année à Saisons de Culture. Dans cette même forêt luxuriante, j’ai aussi recueilli le sourire de notre huitième Académicienne Madame Dominique Bona ; billet prévu dans notre rubrique portrait cet automne.

J’ai au détour d’une sente, retrouvé mon parrain de presse Emmanuel de La Taille, tout sourire et resplendissant sous un grand chêne. Il présentait un ouvrage sur sa famille, mon amie Rama Yade, invitée elle aussi à présenter son dernier ouvrage, ainsi que Monseigneur le Roi du Danemark, auteur et de surcroit vigneron, pressé de découvrir Saisons de Culture…

Plus loin, Francis Lalanne me dédicaçait  son recueil de poèmes d’amour « La fille imaginée»   : C’est important l’automne pour dire ces choses – là. Parce-que c’est la saison où les feuilles tombent et que les sentiments peuvent tomber aussi (…).

Comme mon mentor Honoré de Balzac, que la plasticienne Martine Martine a «décoiffé» à l’envi – Musée des Beaux-Arts de Tours et Maison de Balzac à Saché – je peux dire : «J’ai accompli de délicieux voyages, embarqué sur un mot».

Mais Paris sera mon automne et je me réjouis de reprendre une autre forme d’activité dans les bras de ma capitale dont les clameurs commencent à me manquer un peu.

Saluons l’arrivée notre nouvelle Ministre qui répond au joli prénom de Fleur, en lui souhaitant beaucoup de courage, afin qu’elle puisse s’épanouir ailleurs que dans les jardins baudelairiens.

Woytek, notre Président n’a pas perdu son temps cet été en Pologne, car il est allé à la rencontre de la Directrice du Musée de la Ville de Varsovie, afin de mettre en place un projet de partenariat.

Oui, Saisons de Culture va passer cet automne à la vitesse supérieure et nous aurons besoin de toute l’énergie de notre équipe de choc pour concrétiser dans cette harmonie qui nous caractérise, certaines transformations nécessaires pour franchir des lignes déjà bien tracées par notre bel engagement.

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

Eté 2014

Nous avions commencé notre premier été par J R Artiste, qui aujourd’hui expose sa galerie de portraits au Panthéon. Saisons de Culture est également honorée, pour fêter sa troisième édition estivale à l’Académie… ! Notre récente photo de famille élaborée tel un tableau vivant en atteste dans la rubrique Contact et liens.

Le poète surréaliste René Char, écrivait très justement  dans les Matinaux, Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque à te regarder ils s’habitueront.

Ce sont ces valeurs que nous n’avons jamais cessé de mettre en pratique, semaine après semaine à Saisons de Culture et cela n’a pas toujours été facile !

Aujourd’hui, à nouveau le monde des intermittents du spectacle est en péril et de nombreux artistes nous appellent à l’aide, afin que nous puissions nous joindre à leur juste cause. J’avais noté une tirade très applaudie de l’acteur  Michel Creton, au cours de la soirée de remise des trophées  des lauriers de l’Audiovisuel à l’Hôtel de Ville de Paris «  Ne laissons pas mourir Molière une autre fois ! » Saisons de Culture l’en avait chaleureusement félicité.

Il est vrai, que notre monde est actuellement cruellement affecté par la mutation des diverses innovations et de cette inévitable rotations de la distribution des richesses, comme l’explique de manière si limpide le philosophe Luc Ferry dans son dernier livre : Destruction créatrice ; titre en effet miroir à l’Innovation destructrice de Schumpeter, à lire absolument !

Il est vrai qu’une société sans ses artistes serait dépourvue de toute colonne vertébrale et il est indispensable de protéger la création. Le chemin qui mène vers le haut ne peut en aucun cas s’interrompre brusquement, ce serait un crime contre le futur de l’humanité.

Rimbaud disait avoir assis la beauté sur ses genoux et l’avoir injuriée(…).

Fasse que notre Ministère assume son rôle en préservant cette beauté que les artistes distillent goutte à goutte dans notre quotidien déjà bien impacté.

Saisons de Culture affiche désormais une légitimité qui en fait l’un des sites de presse les plus visités en France. Notre première de couverture, cet été 2014 est consacrée au peintre Caillebotte dont les œuvres exposées à Yerres nous prouvent à quel point il affichait une impressionnante longueur d’avance sur son temps.
Remerciements  à  la réalisatrice  Anne Dorr qui a rejoint récemment notre équipe,  pour sa collaboration à cette aventure artistique.

Merci à la grande famille Saisons de Culture pour son engagement à participer du succès de cette entreprise qui a depuis longtemps dépassé l’état d’épiphénomène.

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

Printemps 2014

Jacques Villeglé

Un printemps qui succède à l’hiver sans aucune transition. En amont de ce 20 mars annonciateur de couleurs, une nuée de particules voile la Tour Eiffel, ainsi que tous les monuments qui font le charme particulier de notre capitale. Sans pour autant décourager les parisiens et autres visiteurs qui s’affairent de musées en galeries, de cinémas en théâtres et de concerts en séances de poésie. Cette couleur en question, nous l’avons cependant postée dans le visuel de couverture de notre site, via la gravure – déchirure de Jacques Villeglé, réalisée dans le mythique atelier Pasnic situé à Paris dans le 20 è. En exergue, l’une des quatre planches de l’ouvrage photographiées en présence de Sophie Sainrapt, qui finalisait pour notre plus grand bonheur sa série de gravures rehaussées en hommage à Jérôme Bosch, juste avant un accrochage à la galerie Herzog, passage Molière.

Le printemps des poètes éclaire les nuits de chandelles invisibles mais bien réelles.

« Tant qu’il y aura du jazz à Saint-Germain-des-Prés, des filles en mini-jupes, des pages dans les arbres, tant qu’il y aura du bleu dans le ciel de Paris, resteront les poètes, sous la statue d’Apollinaire, assis sur un banc vert, les dimanches germanopratins… » (…)*

Mais que cette euphorie printanière ne laisse pas place à l’oubli. Six de nos confrères français sont encore privés de liberté dans le monde et ne voient pousser que les fleurs de la désolation. « Mais l’homme est une plante vivace qui s’habitue à tout », écrivait  Dostoievski.

Pour cet ami qui se reconnaîtra, va commencer prochainement  «la lancinante douleur de la liberté », selon le titre de ce livre très réaliste de Boukovski. Toute jeune adolescente, cette lecture m’avait impressionnée et que je n’ai jamais pu oublier. C’est sans doute via cette époque que s’est enraciné mon engagement pour certaines causes intolérables. L’art est une voix qui porte au-delà des champs du possible et les créateurs forment les multitudes nécessaires à rendre le monde supportable. Que serait une société sans ses artistes, sans la rhétorique, sans la poésie, notre souffle à tous? Sans aucun doute, un cahot inénarrable !

Saisons de Culture se labellise en préparant son propre trophée pour la rentrée littéraire. Nous sommes tous actuellement à la tâche pour concrétiser ce noble projet et bien d’autres encore. Chacune de nos rencontres forme une pépinière, un jaillissement d’idées de toutes natures, et c’est une richesse infinie ! Merci, donc à tous les membres si actifs et fidèles qui forme cette famille dont je suis si fière : Saisons de Culture.

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

*Une garance pour le violoncelle – éditions Unicité

L’hiver 2013-2014

L’hiver 2013-2014
© Isabel Muñoz

L’automne porte sa finitude sur le deuxième hiver de Saisons de Culture. Un hiver qui ne laissera passer aucune goutte froide sur nos feuillets animés de passions artistiques. L’énergie créatrice générée en notre oratoire, prendra l’ascendant sur une morosité qui ne sera pas.

Saisons de Culture traversera l’arc en ciel, fidèle à son idéologie : être soi-même sans chercher à être l’autre*. Le parti pris des reportages photographiques, des chroniques littéraires ou de cinéma d’auteurs, les dossiers et portraits font plus que jamais de notre site de presse, l’ascenseur digital incontournable pour les amateurs d’art, de plus en plus nombreux à nous lire.

Le choix d’un visuel consacré à Isabel Muñoz en ouverture de page, est une invitation à l’évasion vers une spiritualité de bon aloi. Les pyramides évoquent un sentiment de durée pour mieux résister aux épreuves du temps et le sable relie les hommes, comme des graines de vies qui traversent les siècles. Paysage sublimé par le talent de la célèbre photographe espagnole, l’Egypte représente tout ce qui a été, tout ce qui est, tout ce qui sera. Les diversités humaines et artistiques demeurent vivaces dans les pages de Saisons de Culture ; pépite que nous accorde ce supplément d’âme très perceptible, exempt de tout consumérisme, saison après saison.

Un homme de justice et de paix, nous rassemblait à Soweto le 5 décembre 2013, n’oublions jamais le symbole de son engagement.

La naissance d’un projet de partenariat avec Drouot Formation, l’arrivée de très jeunes plumes et de journalistes confirmés, la possibilité d’un trophée Saisons de Culture qui récompenserait les meilleurs écrits sur l’art contemporain,  nous encouragent à poursuivre le chemin. Wolfgang Amadeus Mozart écrivait : Je mets ensemble les notes qui s’aiment. Saisons de Culture réunit des gens qui s’aiment et souhaitent essaimer un avenir ensemble. N’oublions jamais que c’est le bel esprit qui ouvre les portes sur le tracé de l’invisible.

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

*Søren Kirkegaard

L’automne 2013

L’automne 2013
© Yann Arthus Bertrand

Tandis que les ors des feuilles, patinés par un été très chaud enrichissent nos campagnes et les parcs des villes, Saisons de Culture s’inscrit déjà dans son histoire. Le temps des balbutiements passé, nous affichons désormais une lisibilité plus étendue. A compter de cet automne 2013, Saisons de Culture devient un ascenseur digital culturel efficace, avéré.

Notre outil se veut vecteur de diversités artistiques et s’enrichit chaque saison de nouveaux membres: rédacteurs, chroniqueurs, reporters, musicologues… issus de tous horizons.

Saisons de Culture ne sera jamais prévisible. C’est un atout majeur qui s’ajoute à la particularité que confère notre bi nationalité franco polonaise.

La liberté d’expression reste le dénominateur commun qui relie les esprits et défie la censure et c’est notre force dans « ces espaces non unifiables d’obéissance »: formule empruntée bien volontiers à Alain, le philosophe des Propos.

Nous avons visité l’exposition Caravane à l’Orangerie du Sénat et avons aimé cette fusion de trois plasticiens : Japonais, Syrien et Français. Il arrive parfois que le hasard des agendas rejoigne certaines réalités et l’art restera toujours la plus belle des langues; le liant d’exception.  Je vous laisse la surprise de découvrir très prochainement les identités de ce trio de choc, dans l’Anachronique automnale de notre flâneur Marc Albert-Levin, à qui fût accordé l’honneur d’être invité à traduire la préface de Jack Lang – catalogue de l’exposition.

Pour ne citer qu’une phrase d’introduction de l’ancien Ministre de la Culture aujourd’hui directeur de l’Institut du Monde Arabe:

  » L’histoire a montré que poètes, peintres et musiciens ont parfois des intuitions et des démarches en avance sur leur temps (…) ».

Cet automne, la première d’ouverture de Saisons de Culture est illustrée d’une des photographies de Yann Arthus Bertrand, issue de la série  » La terre vue du ciel  » et nous lui sommes très reconnaissants de la confiance qu’il nous a témoigné. Un hommage particulier lui est réservé dans notre rubrique  » Portraits  » sous forme d’entretien, à l’occasion du tournage de son dernier film et de la création de son Atelier de Saint-Germain-des-Prés.

Mylène VIGNON
Rédactrice en chef

L’été 2013

L’été 2013
© Michal Batory

Un an déjà !

Un anniversaire qui réunit les différents acteurs de notre jeune média dans le travail, la culture et le bonheur créatif.

Et je pense très sincèrement et sans aucune flagornerie que nous pouvons être fiers de ce que nous sommes devenus.

Malgré les difficultés que traverse notre pays, Saisons de Culture ignore la récession et souhaite progresser dans la poursuite de son projet de tiré à part annuel sur support papier.

« Du chaos naissent les étoiles », a dit Charlie Chaplin.

Non la Seine ne sera pas notre Léthée et nous pensons très sérieusement publier  prochainement notre numéro zéro.

Jean-Paul  Sartre écrivait : « Un amour, une carrière, une révolution autant d’entreprises que l’on commence en ignorant leur issue ». Belle leçon pour nous tous !

Ce printemps 2013, nos deux confrères Médiapart et le Nouvel Observateur, par la plume de Serge Uleski, ont cité Saisons de Culture sur leurs blogs et ce n’est pas anodin. Par ailleurs,  Luc Ferry qui termine sa saison d’éducation philosophique avec Hegel, a salué notre travail sur facebook.

Toute notre équipe se mobilise pour être au cœur de l’information culturelle et partager ses émotions avec les lecteurs de France, de Pologne et d’ailleurs.

Nous avons la grande satisfaction d’avoir obtenu en avant -première,  la diffusion de l’affiche officielle de la Compagnie: Les Ballets de Monte Carlo, réalisée par l’artiste franco-polonais Michal Batory.

Les journalistes qui posent depuis un an les fondements de Saisons de Culture ignorent les épiphénomènes et s’appliquent incessamment à faire en sorte de tutoyer les étoiles.

Les images, les mots, les poèmes qui alimentent notre souffle doit former un rempart à la médiocrité.

Nous avons besoin de vous tous pour avancer encore ! N’hésitez pas à nous faire part de vos observations, elles seront précieuses, car nous sommes perfectibles  et parfaitement conscients de notre jeunesse.

Et maintenant, tous ensemble et avec vous…Champagne !

Mylène VIGNON
Rédactrice en chef

Printemps 2013

Printemps 2013
© Woytek Konarzewski

Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire – Victor HUGO – Toute la lyre.

Le printemps arrive doucement sur Saisons de Culture.

Printemps des poètes, pour la respiration et le souffle. Printemps des Femmes dans l’atelier parisien de Sophie SAINRAPT, printemps des Hommes, tout simplement, pour un monde meilleur.

Victor HUGO écrivait encore:  » Un poète est un monde enfermé dans un homme » et les journalistes de Saisons de Culture proposent un florilège de belles aventures artistiques et littéraires à partager à l’ombre des jeunes filles en fleurs, qui peuplent par leurs talents conjugués, les pages de ce magazine.

Les pavés de Paris sont riches de récits printanniers sans cesse renouvelés. Woytek s’est inspiré du film de Jean-Luc Godard « A bout de souffle « conçu en pleine Nouvelle Vague sur une idée de François TRUFFAUT, pour réaliser le visuel « Arbres à livres au dessus des pavés de Saint – Germain – des – Prés ».

Et tandis que les paradis fiscaux se transforment en enfer et que des Anges bizares investissent les cimaises du musée d’Orsay, Saisons de Culture entame déjà sa troisième saison.

Nous sommes ouverts à accueillir les partenaires qui souhaiteraient nous rejoindre avant la fin du printemps.

Mylène VIGNON
Rédactrice en chef

Hiver 2013

L’hiver de Saisons de Culture sera-t-il poétiquement correct ?

Nous éradiquerons les fleurs du mal et nous enivrerons des raisons de nos colères, n’en déplaise à John Steinbeck de cette transgression logorrhéique assumée ! A juste titre, lorsqu’il s’agit de transformer notre ville lumière en caverne abyssale ! Imaginons un retour au dix- neuvième siècle: un Paris sans ses vitrines éclairées, théâtre de tous les dangers!

Et pour des bouts de chandelles!

A l’heure ou fleurissent les nouveaux partis politiques ainsi que des hellébores, l’équipe de Saisons de Culture entame déjà sa troisième saison.

Saisons de Culture cultive, de la même façon que les Athéniens s’atteignent, mêlant à loisir sérieux et humour….

« Le mot donne à la pensée son existence la plus haute et la plus noble ». Spinoza s’impose en filigrane et nous oblige à nous surpasser.

Cet hiver 2012 – 2013 restera dans les mémoires un pur éloge à la folie… merci Erasme ! Accueillir en même temps Dali au Centre Pompidou et Ben chez Lara Vincy, inespé! Enfin, Paris s’éveille ! L’hiver sera fou ou ne sera pas ! Qui a dit: il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous…

Saisons de Culture existe et sa vocation est de créer un espace de pensée transversale et métamorphosée. Après tout ne parcourons nous pas Paris en drones souterrains ou en mini voitures électriquement contrôlées ? Tout cela est aussi étrange qu’un traveling à dos d’asphère. – Frapper comme Claudel à Notre Dame et danser au théâtre de Krystian Lupa- nous amène directement à cette ultime réflexion de Pascal : L’homme, ce roseau pensant .

Alors, quelle que soit l’écriture, confrontée ou pas à notre ennemi intérieur, n’oublions jamais que « Le poème qui s’envole dans le vent des villes, retombe toujours quelque part ». J’ajouterai pour conclure que l’équipe de Saisons de Culture se réunit régulièrement à Paris au Café des Fous. Allons…soyons fous!

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

Automne 2012

Un artiste pour être créatif, peut-il être normal ?

En cet automne commençant et après un été improbable, les feuilles qui s’impriment en jaune, en brun en rouge… annonceront-elles le début d’une ère nouvelle ?

La morosité ambiante ne laisse rien ! Ni trace, ni révolte, ni indignation constructive et nécessaire à la créativité. Dans ce monde qui ne se passionne que pour le devenir de nos centrales nucléaires, les OGM et le chômage endémique, que la lumière soit sur Saisons de Culture !

Un auteur peut-il être modeste ?

Nous invitons nos acteurs et nos lecteurs à répondre à cette question fondamentale. Notre média s’enrichit de jour en jour, de nouvelles plumes, jeunes, acerbes et audacieuses, issues d’horizons divers et prestigieux. René Char disait : « C’est le vent qui décide où vont les feuilles d’automne… » .

Il rêvait de partager le monde en poésie.

Vivaldi emplissait son Automne de notes suaves et mordorées. Aujourd’hui le chanteur nous parle de la « tristitude » ! Seuls les artistes possèdent les clés pour changer le monde et nous le savons bien. C’est dans l’esprit éclairé que se dessine la lisière des champs du possible.

La lumière sera-t-elle plus douce, à fleur d’automne en cette année 2012 ? Tandis que les femmes et les hommes de « saisons de Culture » s’affairent à apporter les réponses à ces interrogations existentielles, nous avançons à vive allure vers un été indien bien mérité !

Mylène Vignon
Rédactrice en chef

Avant de créer ce site web, notre première idée fut d’éditer une version papier de notre magazine. Aujourd’hui, la nécessité de proposer une lecture numérique s’impose afin de répondre aux nouvelles technologies. En allégeant l’aspect matériel, elles allaient permettre de mieux nous concentrer sur ce qui nous tient à cœur : l’information, la communication, la création … Sans compter qu’elles autorisent une meilleure interactivité.

Ce site web est destiné à toucher toutes les personnes qui voudraient participer au développement des arts et des lettres, en France et à l’international. Il est ouvert à toutes les suggestions liées à la créativité : critiques, constats, conseils, opinions diverses seront prises en compte par l’équipe de rédaction du site. Un nouvel espace de libre expression vous est offert. Mais ce site ne représente que le côté virtuel d’une interface dont l’autre est l’Association franco-polonaise des journalistes et amis des arts et des lettres. Une association qui se veut ouverte, conviviale, où journalistes, auteurs et acteurs de tous les domaines de l’art peuvent se côtoyer, échanger et, pourquoi pas, monter et réaliser des projets.

Nous souhaitons qu’un nouveau terreau créatif voit le jour. Il nous semble que la création actuelle piétine souvent dans une facilité médiocre et intéressée, ou se fourvoie dans de stériles propositions. L’esprit souffle où il veut et il ne se repose jamais. Souvent, il change de direction. A nous de le recevoir et de l’incarner dans de formes nouvelles, plus transversales, plus médiatrices peut-être. Tout est permis, tous les horizons sont ouverts, pourvu qu’ils mènent à la Vie…

Vous êtes les bienvenus.