Le Prix d’Art Contemporain de la fondation de l’ermitage
L’ambition du Prix de l’Ermitage
Le Fonds culturel de l’Ermitage, créé par Martine Boulart, parrainé par le Ministère de la Culture et par Alain Dominique Perrin, inauguré par Jack Lang en 2014, a pour objet de mettre en évidence des travaux d’artistes de culture française et citoyens du monde, de toutes disciplines, vivant leur création comme un engagement pour dépasser les crises du monde contemporain et notamment la sauvegarde de la planète.
Dans la perspective d’un « art anthropocène », c’est-à-dire marqué par la conscience que l’influence de l’homme est devenue prédominante sur le système terrestre, .la Fondation souhaite renouer un dialogue trop souvent interrompu entre les univers cloisonnés de tous les arts. De la même manière, elle fonctionne selon « l’esprit des salons » en privilégiant l’exercice critique et les échanges interdisciplinaires.
L’ambition de la Fondation est de sélectionner chaque année un artiste francophone, émergent, manifestant une cohérence de carrière afin de rendre visible la diversité de la création contemporaine dans le monde.
Ce prix est organisé en partenariat avec de grandes institutions comme la MEP, l’Institut du Monde Arabe, le Centre Pompidou, le Sursock Museum…
Il donne la parole à tous les acteurs du monde de l’art : collectionneurs, critiques d’art, professionnels du monde de la culture…
Les critères de jugement des artistes pour les nominations:
Etre un artiste engagé :
* Art anthropocène : Les œuvres privilégiées ont une connotation planétaire et environnementale et une dimension citoyenne responsable.
* Esprit des salons : L’accent est mis sur des rencontres intellectuelles, croisant les disciplines et œuvrant pour un renouvellement de la pensée critique sur l’art contemporain. Avec une parité homme-femme. « Un esprit frondeur ».
* Techniques : Aucune n’est privilégiée : dessin, peinture, photo, vidéo ou installation. Mais dans l’état de démarrage de la fondation, il est préférable de s’attacher à des « œuvres légères ».
Etre un artiste de dialogue :
* Photo et anthropologie
* Sculpture et philosophie
* Peinture et neurologie.
Etre un artiste désintéressé :
* Artistes émergents non encore soumis aux contraintes du marché de l’art.
* Artistes s’investissant dans la production de leurs œuvres, heureux d’être accueilli à l’Ermitage pour la visibilité que la Fondation apporte.
* Artiste en rupture avec l’exigence immédiate de rentabilité.
Le comité artistique est composé des personnes permanentes suivantes :
* Patricia Boyer de la Tour : critique d’art au Figaro
* Björn Dahlström : conservateur du musée berbère au jardin Majorelle de Marrakech
* Denyse Durand Ruel : collectionneur, écrivain d’art
* Hervé Griffon : directeur du FRAC Pays de Loire
* Laurent Lebon : président du musée Picasso
* Jean Hubert Martin : ancien directeur du Musée national d’art moderne, commissaire d’expositions
* Jean Luc Monterosso : Directeur de la MEP
* Joelle Pijaudier-Cabot : directeur des musées de Strasbourg
* Christophe Rioux : critique d’art, universitaire.
Le processus en 3 temps :
* Une table ronde à Sciences-Po en septembre sur l’art anthropocène à l’Ermitage, avec Christophe Rioux, professeur à HEC et Sciences Po..
* Une annonce des 4 nommés à la MEP en octobre, grâce à la générosité de son directeur, Jean-Luc Monterosso.
* La présentation du lauréat à Art Paris en mars 2017, grâce à la générosité de Guillaume Piens, commissaire général d’Art Paris.
Les modalités du prix:
* Une exposition aux Vallons de l’Ermitage.
* Une publication avec Beaux-Arts Editions.
* Une présentation lors d’une conférence de presse dans une grande institution.
* Une donation- exposition dans un grand musée d’art contemporain.
* Un événement international en partenariat avec l’Institut Français et le quai d’Orsay.
* Un trophée Ermite.
Les éditions :
1re édition, en 2014, décernée à Claude Mollard
2e édition, en 2015, décernée à Kimiko Yoshida
3e édition, en 2016, décernée à Nicolas Lefebvre.
Fonds culturel de l’Ermitage fondscultureldelermitage@mrbconseil.com
Martine Renaud – Boulart