Art bouddhique à Paris
Cette plongée minutieuse à travers une tradition de progrès technique ininterrompu dans des conditions historiques et des civilisations de plus en plus complexes constitue une promenade des plus éclairantes sur la culture et l’éclairage impérissable de ce grand pays, une initiation.
Mais que dire en fait d’initiation d’une excursion à cinquante mètres de là, dans l’annexe de Guimet, les « Galeries du Panthéon Bouddhique », qui semblent réservées à quelques poètes tant elles déploient dans le secret leurs richesses.
Ce lieu paisible abrite les collections rapportées par Emile Guimet (essentiellement du Japon, qui embrassent les nombreux avatars de ce culte, du IVème au XIXème siècles, ses divinités et grands saints de chine, du Japon et de la Chine, que ce soient les croyances populaires ou ses diverses traditions doctrinales.
Dans le jardin japonais, un Pavillon de Thé où l’on peut assister trois fois par semaine à la cérémonie du Thé (12 euros-Réservations 01-56-52-53-46).
A quelques encablures de là, au 3 rue Léonce Reynaud, la fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent présente actuellement tous les jours (sauf lundi) de Il à 18 h. Art sacré du Tibet qui analyse par le biais de l’art de tradition bouddhique, la très complexe et passionnante histoire du Tibet, si peu connue.
Ainsi, au coeur du 16ème arrondissement, pouvez-vous vous initier à toutes les circonvolutions et les interprétation du Bouddhisme: le Grand, le Petit Véhicule n’auront plus de secrets pour vous.
Henri-Hugues Lejeune