Douleur et Gloire
Par Pascal Aubier
Pas génial Douleur et Gloire, le dernier film de notre Almodovar préféré… D’habitude flamboyant et truculent ils se retrouve ici sec et chiant. Mis à part quelques moments d’enfance et du jeu de Pénélope Cruz en mère prolotte.
Pour le reste une histoire d’amour entre mecs barbus qui tirent la même gueule d’un bout à l’autre du film avant de s’embrasser à bouche que veux-tu, embarbés tous les deux. Prix d’Interprétation Masculine à Cannes pour Antonio Banderas, parce que tout de même, avec Almodovar, on ne part pas les mains vides. Moi, j’aurais plus volontiers couronné Pénélope Cruz. Ou le petit garçon. Je ne suis ni homophobe ni phile, juste cinéphile un peu mort de soif. J’ai eu autre fois à New York, un étudiant homo qui pensait que c’était déjà beaucoup de talent d’être de la jaquette. C’est un peu rapide comme analyse. Je trouve. Et là, Almodovar semble avoir déserté le continent humour et grâce. C’est très dommage. D’autant qu’il est clair que si l’histoire, la même, avait été racontée dans le champ hétéro, elle eut été aussi ennuyeuse. Comme quoi…. D’aucuns m’ont dit que le film était un selfie d’Almodovar. Laissez-les dire n’importe quoi, de toute façon on n’est pas dans ce coup-là, merci.