Regards

Un débat entre Ben et Michel Onfray

Par Mylène Vignon

Ben commence cette newsletter par une réponse de Michel Onfray à Ben sur le thème de l’ethnisme, la théorie de Fontan ONFRAY SUR BEN (2014) L’autre moitié de Ben se trouve dans l’altruiste avéré, celui qui défend les minorités linguistiques. Ben de l’alter ego, c’est le Ben qui publie La clef sous titré Atlas collectif ethno-linguistique contenant analyses, cartes, textes théoriques et propositions pour régler les conflits ethniques dans le monde, préface et conclusion de Ben. Texte intégral

De la nécessité du collectif 

Propos d’Alin Avila

À travers l’expérience de la Revue Area ou du Comme Un, ce qui domine est le collectif. La critique devrait-elle proposer ou entériner ? Propositions ou positions? Alin Avila s’interroge sur l’influence de la critique dans la matérialisation de l’œuvre d’art, et vous invite à en débattre à la galerie Oblik le samedi 28 avril à partir de 18h.

Tony Bennett et Diana Krall en duo

Par Michel Contat

Parmi les crooners, il y en un seul d’incontesté et incontestable : Frank Sinatra. Mais, tout de suite après lui, l’un s’impose depuis beaucoup plus qu’un demi-siècle : l’italo-américainAnthony Dominick  Benedetto, dit Tony Bennett. Né en 1926. Un crooner au phrasé de saxophoniste ténor. Une voix unique. Texte intégral

Trois films vus en mars 2018

Par Pascal Aubier

Les Américains, depuis que la Guerre (la deuxième, Mondiale, si vous vous souvenez) et depuis leur occupation de notre territoire par leur troupes, leurs cigarettes et leur SHAPE, ont entrepris de nous faire la misère sur le plan culturel, de nous envahir un peu plus complètement. Les sodas, le chewing-gum, les Burgers et autres Pizza Hutt et Starbucks se sont répandus dans tous le pays et dans tous les pays, il faut bien le dire. Et puis le cinéma. Texte intégral

Un nouveau theatre elisabethain

Par François Coupry

Je suis agacé par les acteurs qui veulent jouer juste, être naturels, du moins avoir l’air naturel, quand la justesse du ton, du geste, n’est qu’un artifice. Et quand personne, même si l’on ne se trouve pas en représentation, ni sur une scène, ni devant une caméra, un téléphone, même dans la vie apparemment secrète, ne joue bien, mais plutôt faux, mal. Texte intégral

Karol A. Penson. Les transcriptions jouées par Cyprien Katsaris.

Par Sergiusz Chądzyński

Ce n’est pas par hasard que leurs chemins se sont croisés. Karol Penson, éminent physicien, prix Alexander von Humboldt 1988, amoureux de la musique, connaisseur du piano, rencontra en 1990 le pianiste Cyprien Katsaris, un de plus grands virtuoses concertistes. La curiosité pour l’art de la transcription fit naître entre les deux hommes une amitié qui après des années aboutira à une collaboration étroite et fructueuse. Texte intégral

Pendant le Covid 8

Par Pascal Aubier

Dé-confinés ou déconfits ?  D’aucuns disent que le confinement est une escroquerie, que seuls les gestes barrières sont indispensables. En tous cas, on nous a bien emmerdés. Bref le dernier DVD qu’on a regardé avant de sortir de prison, valait la peine d’être (re)vu, profitant du temps perdu. Texte intégral

Volontaire

Par Charlotte de Maistre

  1. Volontaire est réalisé par Hélène Fillières, réalisatrice confirmée qui mène parallèlement une carrière d’actrice. Ce film dresse le portrait de Laure (Diane Rouxel). Fille d’une actrice et d’un père assez absent, jeune étudiante brillante, diplômée d’un double master Anglais/Russe à la Sorbonne, Laure ne trouve pas chaussure à son pied. Elle postule un peu partout, et intègre la marine au grand désespoir de sa mère, déçue d’avoir « pondu une militariste ». Texte intégral

Marie Curie

Par Pascal Aubier

Quelle chance ! Cette semaine, sort partout en France, un film inclassable et admirable, pas du tout du genre de chez genre de chez Genre, un film fin comme le fil d’un rasoir et doux comme le baiser d’une femme brillante. Les femmes brillantes font peur. Les femmes font peur. Texte intégral

Du confinement et du confiné. Plaisirs et philosophie

Par Henri-Hugues Lejeune

Le hasard, la contingence et leurs nécessités ont contraint de nos jours ses victimes infortunées à chercher diverses occupations afin de meubler leur solitude et leurs loisirs quelque peu forcés. Il est vrai que les sages, les ingénieux… et les laborieux ont pu saisir l’occasion pour, enfin, ranger voire classer peut-être leurs archives et leur désordre. Manque jusque-là de loisir et quelque paresse dans mon cas, ce que je ne pourrais soupçonner chez mes lecteurs ! Texte intégral

Les coups de cœur d’Esther Ségal

SÉRA ou l’œuvre survivante

…Voici que de l’enfance, surgit ce corps à peine ébauchée par la vie. Il court ayant pour ciel, les arbres protecteurs, ayant pour terre, la couleur rouge. Sur son passage, il saisit l’image de cet homme qui retouche des photographies, ce temple aux divinités sans bras, cette nature aux couleurs sauvages, l’image de sa famille. Il court… emportant avec lui, l’empreinte filante de ses origines, l’empreinte blessante de cet exil endeuillé et forcé vers un autre territoire…

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