Regards

Léonore Confino,

La Tête dans l’Eau, pour mieux respirer les mots.

Ma toute première rencontre avec Léonore Confino… au théâtre des Mathurins, à l’occasion du lancement de la 5ème édition du Paris des femmes 2016. Un festival où s’épanouissent autour d’un thème imposé, des plumes exclusivement féminines. Ce jour-là, à tour de rôle – comme une mise en bouche – les auteures y présentaient leur déclinaison théâtrale de « Crimes et Châtiments ». Pour Léonore Confino, tout est parti de cette date du 7 janvier, lorsque ces artistes furent brutalement interrompus alors qu’ils ne faisaient que leur travail. D’un coup, on ne les autorisait plus à exercer leur métier. Dans sa courte pièce Ouverture, Léonore Confino choisit le même angle thématique; un comédien coupé net dans sa représentation par un spectateur qui le rejoint sur scène. De cette situation émergera un tas de questionnements.

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Récompenses!

La petite équipe de « Saisons de Culture » très cohérente dans sa diversité, est heureuse de toute occasion de se réjouir de chaque reconnaissance publique de la qualité et du talent de chacun de ses membres.
Jugez donc si l'occasion est double!

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Anna Sand – un bout de monde

Par Laurent Bellin

Flaine : ce nom rappelle peut-être des souvenirs à certains d’entre vous. Cette station de ski dédiée aux arts à 1600 mètres d’altitude a fait couler beaucoup d’encre quand la famille Boissonnas l’a créé dans les années 60. En s’y promenant aujourd’hui, on y croise encore des statues de Picasso, Vasarely, Dubuffet ou encore Nesjar. Des toiles d’Hantaï ou de Piffaretti trônent dans le lieu de culte, une fontaine de Pol Bury dans l’auditorium.

C’est dans ce contexte que je découvre l’installation de l’artiste Anna Sand. Exposée au centre culturel de Flaine sous la direction de Gilbert Coquard, cette installation appelle au voyage, le voyage de ses souvenirs.

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Piano Solo de Mikolaj Warszynski

Par Laurent Bellin

Mikolaj Warszynski vient de sortir son disque Piano Solo. Ce pianiste originaire de Gdansk (Pologne) mène une carrière internationale. Il se produit régulièrement en Pologne, notamment à la société Chopin, à Varsovie au Parc Royal Łazienki et au musée Iwaszkiewicz ou encore à la Philharmonie Baltique de Gdansk. Je vous épargne son actualité musicale dans les autres pays, vous aurez tout le loisir de la découvrir sur son site internet. Notons toutefois qu’il a appris des plus grands comme Marek Jablowski, Jean-Paul Sevilla, Aquiles Delle Vigne, Janet Scott-Hoyt, … Son jeu, technique et bien posé, est accompagné d’une réelle énergie. Nuances et sensibilité sont au rendez-vous, sensibilité qui émane d’ailleurs de cet artiste quand on le côtoie.

Il est important pour la compréhension de ce disque de noter l’implication de Mikolaj Warszynski dans l’étude et l’analyse musicale de compositeurs. Il a notamment écrit sa thèse sur "l’exotisme et les influences interculturelles dans les Métopes (1915)" du compositeur Karol Szymanowski. C’est donc sans surprise que nous voyons ce compositeur polonais dans le programme.

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Wifredo Lam

Par Henri-Hugues Lejeune

Cette exposition est passionnante à plusieurs titres. Pour sa première rétrospective digne de ce nom en France, le Centre Pompidou montre de ce nomade de Wifredo Lam une vision d’ensemble dont de nombreuses périodes et des phases importantes y étaient pratiquement inconnues. Texte intégral

Les messagères de Fukushima

Saisons de culture s’investit dans l’humanitaire

L’association Kenzo Takada organise une campagne de sensibilisation sur les dangers qui persistent au Japon, suite au séisme qui a endommagé la centrale nucléaire  de Fukushima. Des personnalités du monde entier sont invitées à exprimer leur créativité sur des poupées culbuto en papier mâché traditionnel de la culture japonaise. Fabriquées dans un atelier de Fukushima, elles sont le symbole d’un peuple qui se redresse sans tomber, un peuple fier et vaillant.

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Isa Sator

Sator, j’adore !

Du barreau aux pinceaux, Isa l’avocate a su trouver le chemin. Un sentier qui mène tout droit à la spiritualité, car elle invente son nom d’artiste en découvrant la pierre carrée gravée, retrouvée après le drame de Pompéi. C’est décidé, elle s’appellera désormais Sator.

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