Regards

La résurgence du sensible

Par Karls

La grande image n'a pas de forme, nous dit François Jullien, et j'y reviendrai. Pourquoi dire, pourquoi vous dire, encore et toujours, ma passion ontologique pour l'art, pour l'abstraction en particulier, pour le "mysterium tremendum" qu'elle produit dans chaque parcelle de mon esprit et de mon corps? La réponse est sans aucun doute cathartique, mais par delà cette vérité immanente, ne cesse de sourdre cette volonté de partager une vision de cette création pure, dépourvue de tout concept, héritée du tragique de l'existence, de la conversion de l'expérience extérieure en expérience intérieure chère à Kandinski, puisque qu'il ne faut pas subir la vie, il faut travailler comme elle.

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Les garçons et Guillaume à table

Par Pascal Aubier

Il y a toujours parmi vos amis, y compris les plus proches, des gens pour vous envoyer d’urgence voir un film. Parfois ça marche, il est vrai. Parfois c’est catastrophique car vous vous encombrez d’un film nul tandis que vous vous demandez ce qui a pu prendre à vos amis pour vous vanter cette nullité. Texte intégral

Jeunesse de Justine Malle, le film

Par Pascal Aubier

Voilà dans ce désert un peu aride un film, un film comme un dessin, comme un tableau, comme la rime du soir, comme le cinéma. Un film qui fait du bien. Un film tendre et secret, modeste et lumineux. Un premier coup, un coup de maître comme disait les honnêtes gens de l’autre temps. Et pourtant un film si jeune, si fort, si dans l’âge de son auteur, dans celui des jeunes gens que l’on croise tous les jours ou chez soi quand on a de la chance. Texte intégral

La ruée vers l’art

Par Pascal Aubier

Décidément, je n’arrive pas à me mettre un mauvais film sous la dent. Pourtant il en sort des tas. On me les fait éviter. Je suis embarqué vers des rivages ensoleillés et clairs ou brumeux et terrifiants. Et ce ne sont pas ces derniers qui sont les moins passionnants, soit dit en passant. Texte intégral