Regards
Chronique n° 20 d’Alain Pusel
Vingt ans et vingt chroniques
Józef Czapski – l’art s’apprend à Paris
Par Ewa Bobrowska
Chronique 36 – Alain Pusel
Beauté des plans, amours enfuies et ligne de fuite
- (1) L’Avventura, 1960, avec Monica Vitti, Léa Massari et Gabriele Ferzetti
- (2) L’Eclisse, 1962, avec Monica Vitti et Alain Delon
- (3) La Notte, 1961, avec Jeanne Moreau, Monica Vitti et Marcello Mastroianni
- (4) Le désert rouge, 1964, avec Monica Vitti et Richard Harris
- (5) Positif, juillet-août, 2008, page 60
- (6) Les Enchaînés, Alfred Hitchcock, 1946, avec Ingrid Bergman et Cary Grant
- (7) Stromboli, Roberto Rossellini, 1950, avec Ingrid Bergman
- (8) Anastasia, Anatole Litvak, 1956, avec Ingrid Bergman et Yul Brynner
- (9) Les Amants du Pont Neuf, Leos Carax, 1991, avec Juliette Binoche et Denis Lavant
- (10) L’insoutenable légèreté de l’être, Philip Kaufman, 1988, avec Juliette Binoche, Lena Olin et Daniel Day-Lewis
- (11) Paris, Texas, Wim Wenders, 1984, avec Nastassja Kinski et Howard Dean Stanton
- (12) Par-delà les nuages, 1995, Michelangelo Antonioni et Wim Wenders, avec Irène Jacob, Chiasa Caselli, Fanny Ardant, Sophie Marceau et John Malkovich
Chronique n° 19 d’Alain Pusel
Roulez, jeunesse !
Aventures d’un bibliothécaire (3)
Par Henri-Hugues Lejeune
Troisième Partie
La vie est un conte
Mimer les médiévistes en évaluant gravement l’orientation de la séduction à travers les âges à partir du Moyen Âge, ses mutations physiques et psychiques dès lors qu’elles se répercutent dans la littérature, le roman et autres disciplines : quel tour diabolique me suis-je joué à moi-même ? Le plus curieux en reste qu’à ce mouvement de ma part spontané et peu prévu, j’ai obéi et me suis tenu comptable à titre personnel de cette démarche improvisée.
Chronique numéro 35 – Alain Pusel
Fêlure, enquête et variations
-
-
- (1) Francis Scott Fitzgerald, L’effondrement, Rivages poche, 2021
- (2) Idem, p.41
- (3) Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Le professeur et la sirène, Points seuil, 2014
- (4) Idem, p.133
- (5) Edward Hopper, Summertime, 1943
- (6) Dernière phrase de Gatsby le Magnifique, inscrite sur la tombe de Francis Scott Fitzgerald et de Zelda au cimetière de Rockville, Maryland
-
Chronique n° 18 d’Alain Pusel
Tel qu’ en lui-même absolument autre
Aventures d’un bibliothécaire (2)
Par Henri-Hugues Lejeune
Seconde Partie
À travers les siècles
Je me suis entendu dire, je crois que c’est une sorte de tradition orale, d’apologue, chez messieurs les écrivains, que Drieu La Rochelle en son temps avait la réputation d’un amant particulièrement souhaitable (ceux que l’on nomme « une bonne affaire ») pour être capable de longues étreintes, quasi une heure (disait-on autour de lui ou se vantait-il ?) avant de conclure l’assaut.
Texte intégralChronique numéro 34 – Alain Pusel –
« Mon fils rira du rock’n’roll »
Michel Berger
- (1) Charles Baudelaire, Recueillement, Les Fleurs du mal, 1861
- (2) Wim Wenders, Au fil du temps / Im Lauf der Zeit, 1975
Chronique n° 17 d’Alain Pusel
L’art du ring l’esquive de la toile et vice versa
Aventures d’un bibliothécaire (1)
par Henri Hugues Lejeune
Première Partie
Approche
Je me livre actuellement, de manière bien velléitaire, au rangement de mes livres. Velléitaire ? Car je ne sais guère comment réagir s’il est question de les classer et qui pourrait prétendre « ranger » des livres s’il ne les classe, ce qui revient malheureusement à dire se classer soi-même et où allons-nous dès lors ?
Texte intégralAnselm Kiefer pour Paul Celan
Par Iris Alter
Chronique n° 16 d’Alain Pusel
Peu à peu tout me happe
Peu à peu tout me happe
Je me dérobe je me détache
Sans laisser d’auréole(1)
Ces dernières semaines, à chaque fois que ma compagne et moi avons envisagé quelques jours ailleurs — plutôt vers la mer, le diktat sanitaire nous est tombé dessus, quand ce n’est pas la fermeture des hôtels et des restaurants ; bref nos jolis plans de détente y sont tombés — à l’eau.
Ne reste plus qu’à se rabattre encore, encore, toujours vers les deniers du rêve, un imaginaire, une histoire mise en pages.
La nouvelle sublime de Giuseppe Tomasi di Lampedusa (2), par exemple : Le professeur et la sirène (3). Ou comment une sirène alias femme fatale, croqueuse de « poissons frémissants » et de chair (d’homme) fraîche, sévit, excessive amoureuse. Elle entraînera par le fond le vieil érudit acariâtredans un final de flots et d’écume.
Texte intégral