Regards
Chronique n°7 d’Alain Pusel
Génie du lieu, musée des vanités
Les coups de cœur d’Esther Ségal
Alain Rivière-Lecœur / le retour de Prométhée
Entre terre et bois, des histoires se racontent…
Par Mylène Vignon
Chronique n°6 d’Alain Pusel
En aller, en retour vers les baltiques, 2
ZHANG HuaFeng
Ou l’expérience d’une spiritualité nouvelle
Il est commun de penser que tout est matière et que celle-ci, se réduit à des particules qui font les montagnes comme les grains de poussière. Du plus grand au plus petit, de la cellule à l’atome, tout se circonscrit à un mystère dont l’épopée est l’histoire de la pensée et des sciences. Texte intégral
Chronique numéro 27 – Alain Pusel
Orange, Jaune et Bleue
- (1) Elégance, 1983, Alain Bashung, musique, et paroles de Pascal Jacquemin
- (2) Idem
- (3) Roland Barthes in roland Barthes par roland barthes, p.45, éditions du Seuil, « Vers l’écriture », 1975
- (4) Roland Barthes, Journal de deuil, p.36 et p.37, éditions du Seuil, 2009
- (5) Idem, p.186
- (6) Philippe Forest, « Je reste roi de mes chagrins », p.85, Gallimard, 2019
- (7) Milan Kundera, L’immortalité, p. 267, Gallimard, 1990
- (8) François Ricard, Le dernier après-midi d’Agnès, p.30, Arcades-Gallimard, 2003
- (9) Elégance, Bashung- Jacquemin, 1983
Chronique n°5 d’Alain Pusel
En aller, en retour vers les baltiques, 1
Les coups de cœur d’Esther Ségal
Sophie Sainrapt ou la révolte intime.
La vérité passe parle le corps et la nudité (1). C’est avec ces quelques mots brandis comme un poing que nous allons tenter de traverser l’œuvre de Sophie Saintrapt. Texte intégral
Chronique numéro 26 – Alain Pusel
Fin août début septembre
- (1) Arthur Rimbaud, Une saison en enfer, 1873
- (2) Alain Bashung, La nuit je mens, 1998
- (3) Jacques Monory, Angèle, Editions Galilée, 2005, p.14
- (4) Idem, p. 27
- (5) Idem, p. 46
- (6) Charles Baudelaire, La servante au grand cœur, 1843
Chronique n°4 d’Alain Pusel
Pourquoi des poètes ?
Fernand Khnopff
Le Maître de l’énigme
En mémoire de Zwy Milshtein
Pépites recueillies par Mylène Vignon
Milshtein est peintre et nous connaissons ses images. Mais des images, il n’y en a pas que dans sa peinture. Toujours à côté de ses pinceaux, il y avait une plume. Et quelle plume ! Saisons de culture vous propose chaque semaine de découvrir ses textes. Contes, fictions ou comptes rendus de sa mémoire vive et malicieuse.
Texte n°3
Les sept verres
Éditions Yeo Paris 1997
Pour moi, la terre était informe et vide il y avait des ténèbres à la surface et son esprit (en admettant qu’elle en ait un) se mouvait au-dessus de moi. Je me suis dit qu’il fallait prendre un verre. Et le verre fut et je l’ai rempli d’alcool et j’ai appelé le verre, verre et l’alcool, vodka.
Ce fut mon premier verre. Et je regardais la bouteille et je traçais une ligne au milieu, je séparais la bouteille en deux. J’appelais le haut oubli et le bas souvenir et j’ai cru que c’était bien aussi. Je remplis le verre, je vidais le verre. Ce fut mon deuxième verre. Et je voulais que le liquide qui s’appelle akdov, en verlan dans le texte, se rassemble en un seul lieu et que je reste sec et lucide. Et cela fut. Et j’ai appelé le sec, corps et le liquide, âme. Et j’ai vu que c’était bon, et j’ai voulu que le corps produise de la semence comme les arbres fruitiers, et donne des fruits malgré mon grand âge. Et cela fut ainsi Et mon corps produit toujours des semences comme les arbres fruitiers. Et j’ai vu que cela était bon et j’ai rempli mon verre. Et cela fut mon troisième verre. Et je me suis dit qu’il y avait des lumières dans l’étendue de la ville afin qu’il y ait des signes pour marquer les carrefours et les fins de rues. Et cela fut. Et il y eut des feux rouges et des feux verts, il y eut deux grandes lumières. Une pour présider le jour, ce fut le soleil, et une pour présider la nuit, l’enseigne lumineuse du commissariat de police. Et j’ai vu que tout cela était bon, et j’ai rempli mon verre, et je l’ai bu. Et ce fut mon quatrième verre. Et je me suis dit, que les eaux grouillent en abondance de pétroliers, de sous-marins nucléaires ; et les ciels d’oiseaux en acier selon leur espèce et leur voracité. Et j’ai vu que tout cela était fécond et béni, et que la peur naquit. Et j’ai rempli mon verre et j’ai vidé mon verre. Et ce fut le cinquième verre. Et j’ai dit que la terre produise des voitures, des chars, des canons, selon leur espèce, et j’ai vu que cela faisait peur. Et tout cela fut béni. Dieu dit : « Faisons selon notre « image et notre ressemblance, « et que tu domines sur les armes « de la mer, les armes du ciel « et de la terre. » Dieu me créa à son image, il me créa à l’image de Dieu, il me créa et il créa Elle. Et j’ai vu tout ce que j’ai fait et ça faisait très peur. Et ainsi j’ai rempli un verre, et j’ai vidé mon verre. Et ce fut mon sixième verre. Ainsi furent achevés les deux tiers de la bouteille et fut achevé l’oubli. Dieu se reposa, et moi je continuais à boire. Et je pris mon septième verre.Chronique n°3 d’Alain Pusel
Yves Klein, Thibaut Pinot et un amour de coccinelle
Camille contre Claudel
Au cœur du Théâtre
Voici l’histoire d’une femme artiste née dans un siècle d’hommes et victime expiatoire d’une société pavée de bonnes conventions et l’audacieux pari d’Hélène Zidi, auteure et comédienne, de mettre en scène cette vie entière dédiée à l’amour et à l’Art avec émotion et justesse. Texte intégral