Le livre d’Hélène Jacqz. Cadences
Textes de Marc Albert-Levin Interview Mylène Vignon


Appel, réponse, attente, révolte, quête, l’écriture est passion et résurrection. On meurt et on renaît à la lettre, on enfante le mot... dans la blancheur du vide creusant la ligne comme un sillon pour y semer la beauté, la musique, la terreur, la question.
L’auteur part à la recherche de l’immortalité des êtres, au travers de leur contingence. Il en interroge ici plus ardemment quelques uns : Tadeusz Kantor, Nicolas de Staël et Jan Potocki. Fort du message qu’ils lui ont transmis, il déambule ensuite parmi les expositions et les rencontres artistiques qui l’interpellent, principalement sur la scène parisienne. Si la gravité des enjeux lui pose un défit, il ne résiste jamais à la drôlerie des situations, au plaisir de la satire.
Déjà à l’âge de dix huit ans, il publiait dans la revue Nyza, fondée avec Bernard Frank, un texte interdit d’Antonin Artaud. Longtemps étudiant dans le disciplines variées, il émergea ensuite dans une carrière diplomatique qui l’expédia au quatre coins de la planète vers des existences contrastées. Texte intégral