Evenements

L’opéra « Madame Curie » de Elzbieta Sikora : la fougue de l’alchimiste

Par Cybèle Air

Le compositeur polonais, femme,  Elzbieta SIKORA, s’est emparée de la grande figure de Marie Curie, née Maria Sklodowska, et rend vivante par sa musique la fougue de cette pionnière. Présenté pour la première fois à Paris en 2011 à l’Auditorium de l’Unesco, puis à l’Opéra Baltique de Gdansk dont il est une commande, Madame Curie fait l’objet d’une projection en décembre 2017 à La Reine Blanche, Texte intégral

Encore un Cri des Sirènes sur la Seine

Bateau Concorde Atlantique

Les Sirènes feront à nouveau entendre leurs voix le 7 octobre 2015 à partir de 18h sur le bateau Concorde Atlantique à Paris. Conduit par l’association VIVENT LES FEMMES, présidée par Alice Benhamou-Panetta entourée de ses vice-présidentes, Betty Keller, Mariz Lechesne et Mylène Vignon, cet événement réunira à nouveau les sciences, les arts et la littérature.

Texte intégral

Balade à New York

Photos de Woytek Konarzewski

MV : Comment est né ce projet d’exposition dans le onzième arrondissement ?

WK : Suite à la réunion de l’équipe Saisons de Culture, à laquelle je participe et eu égard à l’accueil très chaleureux qui nous a été réservé, une proposition d’exposer mes travaux photographiques ce printemps 2015 à la Maison des associations de cet arrondissement de Paris, s’est concrétisée.

Texte intégral

24ème Festival Biarritz Amérique Latine

Par Katy Sroussy

Cette nouvelle édition aura lieu du 27 septembre au 4 octobre 2015.

Depuis de nombreuses années, les spectateurs et le public passionnés, se précipitent au
Festival Biarritz Amérique Latine et dans son village surplombant l’océan, tant la joie et l’allégresse, l’originalité et la singularité, la qualité et l’exigence en ont bâti les fondations.
Cette année l’Equateur, pays en pleine expansion économique et écologique, est à l’honneur.
On découvrira une belle sélection de films équatoriens, témoins de cette mutation, parmi les films projetés.
Les présidents du jury sont :
Alan Pauls pour la compétition Longs Métrages.
Laure Adler pour la compétition Documentaires.
Aurélie Chesné pour la compétition Courts Métrages.
Jean jacques Bernard pour le syndicat de la Critique de cinéma.
Ramuntcho Matta pour Lizières.

Texte intégral

Plus jamais

En hommage à nos amis en allés En hommage à nos amis libérés

Parce-que les fleurs du mal ne repousseront jamais sur les terres de misère

Parce -que tant d’amis ont péri entre les griffes du pire

Parce-que la Pologne est un pays de frères

Parce-que six millions de pétales de roses pleuvent de mon cœur endeuillé

Parce-que la mémoire chaque instant, dans chaque geste, chaque mission, nous appelle

Parce-que je me sens juive, tzigane, polonaise… au plus profond de l’être

Parce-que ce sont des monstres qui ont martyrisé lâchement

Parce- que plus que jamais au nom de l’humanité nous devons observer la vigilance

Parce-que je le dois et parce-que tu le dois

Parce-que les en allés doivent désormais trouver la Paix

Parce-que je suis vivante, je me dois de veiller et de m’engager

Parce-que comme l’a dit Balzac, j’appartiens à ce parti d’opposition qui s’appelle la vie

Aujourd’hui en Pologne comme en France et partout dans le monde :

Le vent se lève, il faut tenter de vivre

Mylène VIGNON

Le Paradoxe des Jumeaux

Par Katy Sroussy

Le théâtre de la Reine Blanche,  scène ouverte aux sciences et technologies, propose à partir du 16 novembre, en hommage aux 150 ans de la naissance de Marie Curie, Le Paradoxe des Jumeaux. Cette pièce écrite par Jean-Louis Bauer et Elisabeth Bouchaud et mise en scène par Bernadette Le Saché, présente la relation amoureuse exceptionnelle et brève entre deux immenses physiciens que sont Marie Curie et Paul Langevin Ils se sont rapprochés et aimés cinq ans après la mort de Pierre Curie. Mais la presse fut redoutable, nationaliste, misogyne et xénophobe et la traîna dans la boue : « Polonaise venue briser un bon ménage français »

Texte intégral

Trois souvenirs de ma jeunesse

Un film d’Arnaud Desplechin Par Pascal Aubier

Pourquoi va-t-on au cinéma ? En ce qui me concerne, et cela va faire bien du temps, je vais au cinéma dans l’espoir d’être ébloui, ravi, ému, heureux ou rempli d’effroi. C’est un peu simpliste mais bon.

Dans ces dernières années nous avons eu la chance de quelques uns de ces émerveillements. C’est heureux mais l’impression générale était que les dits moments de plaisir se faisaient plutôt rares. On ne va pas épiloguer sur l’aspect de plus en plus industriel et profitable du cinéma mondial. On va se réjouir qu’il existe encore des films qui ne visent que la connivence délicieuse avec les spectateurs. Et c’est tellement bien !

Texte intégral

Le festin de l’araignée

Le Grand Palais expose en majesté Niki de Saint-Phalle rendue à elle-même grâce au rassemblement d'oeuvres importantes de l'ensemble d'une vie surchargée de fulgurations et de dynamisme pour ne pas dire de dynamite.
L'artiste elle-même avait toujours dispersé sa création, l'envoyant aux quatre coins de son imagination et de sa fantaisie comme de la géographie universelle de la planète d'aujourd'hui, un pied aux Etats-Unis, partout en Europe, au gré des commandes qui lui étaient faites et des donations dont elle n'était pas avare. Elle aimait faire grand, très spectaculaire, très coloré, très excessif, ne dissimulait nullement ce qu'elle voulait dire: affirmer sa liberté de femme et d'artiste et sa volonté de se battre pour les causes qu'elle défendait mais elle était aussi une conscience au bord de la dépression qui laissait aux démons libre passage.

Texte intégral

Variations sur Hieronymus B.

En avant-première de la célébration en 2016 du 500ème anniversaire de la mort de Jérôme Bosch, 
Sophie Sainrapt présente ses « Variations sur Hieronymus B. », 
inspirées du Jardin des Délices et de la Vision de Tondale.

Texte intégral

La problématique du ‘hasard’

L'imprédictibilité du devenir "fini" de l'œuvre abstraite lyrique en cours de réalisation, s'apparente pour moi au zygote, la somite. Chaque tache,  chaque signe, chaque trait laissés sur la toile sont autant de naissances, autant de résurrections, de transformations, de mutations, de destructions successives comme autant de morts ou l'on ne meurt pas. En cela je pense à Saint Grégoire de Nysse  : "ainsi, celui qui monte ne s'arrête jamais d'aller de commencements en commencements par des commencements qui n'ont jamais de fin".

Texte intégral

Salon d’automne 2017

Saisons de Culture au rendez-vous

Le salon d'automne d'automne 2017 parrainé par le peintre affichiste Jacques Villeglé,  qui avait fait l'objet d'une couverture de Saisons de Culture, accompagné d'Yvon Taillandier, écrivain et d' Ambroise Monod, créateur de Récup'Art, a ouvert ses portes le mercredi 11 octobre 2017,  sur les Champs Elysées. L'institution qui prenait vie au début du vingtième siècle est aujourd'hui plus fréquentée que jamais. Accueillis par Olivia et Laurent Bellin, nos amis bénévoles si sympathiques, nous avons remarqué la sculpture d'Iris Vargas qui s'épanouit, entourée d'œuvres sélectionnées avec rigueur.
Photographe appréciée de Saisons de Culture, Rose Sznajder, Présidente de la section photographie, assurait une présence bienveillante auprès des plasticiens et de leurs invités.

Bravo à toute l'équipe de ce prestigieux salon parisien,  classé parmi les incontournables.

Mylène Vignon

Catherine Ludeau : Ciel Ether

A la question : pourquoi ce titre ? Catherine Ludeau s’est troublée… Je ne divulguerai pas ses balbutiements ni ne décrirai son trouble. Il y a des réponses que l’artiste, qui parle aisément, ne peut formuler. Et pourtant, ce titre, c’est une telle évidence !

En 2013, lorsque j’ai rencontré Catherine, ses séries portaient les noms de Steppes lointaines, de Paysages intérieurs, de Voyage intime, de Paradis tranquilles. En 2014, dans Ephémère, ses peintures liaient le monde terrestre à celui d’intercesseurs avec le ciel : des papillons batifolaient au travers d’herbes frémissantes.

Texte intégral

Lou – un film produit par Harold Valentin

Enfin un film rafraîchissant

Une énergie à couper le souffle et un vent de poésie ludique tellement nécessaire en ces temps perturbés. Lou nous fait partager une vraie bouffée d’amour dans un esprit délicieusement burlesque et décalé. Le spectateur oublie toute notion de l’espace – temps et du réel.
 En ce lieu où l’autorité parentale se trouve inversée,  les enfants se positionnent en adultes parfois éclairés et lettrés.  L’étude des comportements souligne une psychologie poussée à son paroxysme et les mélanges de genres enchantent.

Texte intégral