Evenements

Léviathan (Левиафан)

Par Pascal Aubier

De nombreux mois sont passés. La santé n’est plus ce qu’elle était, mais à force de désir, d’opiniâtreté et de libellules variées je me suis remis à aller au cinéma. Et je peux vous dire un truc, c’est génial. Et là, pour ma première sortie, le grand plaisir et l’effroi, qui ne sont jamais cachés loin l‘un de l’autre. Léviathan un film Russe comme on les faisait il y a trente ans en Union Soviétique. Texte intégral

Seuls au monde

Au Théâtre Popul’air

Quand la femme devient l’enfer de l’homme

par Christina Bejani

Un petit théâtre où des artistes à la veine comique viennent roder leur spectacle.

Attirant par son affiche crépusculaire, où un homme et une femme sont en ombre chinoise, on opte rapidement pour ce voyage en terre inconnue, celui de la fin du monde.

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De la mer à la mère

Les Sirènes VLF se déplacent à Dinard le samedi 8 novembre 2014 pour crier face à l'océan.
En cette occasion, Artyou Galerie et le Balnéum - Palais des Arts, accueilleront des artistes, poètes et scientifiques, liés aux problématiques de la mer et des climats, à partir de 18h
Thème: De la mer à la mer
Mylène Vignon s'exprimera en poésie pour expliquer la raison du Cri des Sirènes
Laurence Dubois psychologue évoquera les dommages collatéraux issus des violences faites aux femmes, sur leurs enfants
Alice Benhamou Panetta présidente de VLF, interviendra depuis son bureau parisien
Enfin, Carole Samzun-Gaillard ( Vinovatrice ) nous parlera de la femme et du vin, juste avant le cocktail ( à consommer avec modération).
 
La parole sera donnée aux artistes qui présenteront leurs travaux sur les cimaises, au cours de l'événement, en présence de Madame la Maire de Dinard, et de nombreux invités surprise.

Mylène Vignon

Affiche

Magritte au Centre Pompidou

Par Henri-Hugues Lejeune

Quand on va voir une exposition de Magritte, il convient tout d’abord de se souvenir que l’on n’y va pas que pour s’amuser, un mot a été créé pour lui : pince-sans-rire.

Si, en bon surréaliste, il doute de la réalité et met le monde en question et nous avec, il le fait avec un imparable sérieux.

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Patrice Kauffmann

Une belle rencontre à la galerie Mecanica

C'est sous une pluie battante que Saisons de Culture a rencontré le sculpteur Patrice Kauffmann à la galerie Mecanica rue de Verneuil à Paris.
Une vraie surprise, ces chats aériens aux carrosseries parfaitement laquées et multicolores  qui côtoient des longues jambes de femmes en forme de compas...
Dans la deuxième galerie, se déploient des sculptures où socles et formes se fondent dans une parfaite harmonie.
Marbre, matière composite ou bronze, la vitesse émane de l'oeuvre puissante et multiple. Formule 1, formule 2, qu'importe le modèle, il faut caresser et a apprécier la douceur du moment.
Un trophée a été remis durant le Mondial, né les mains de cet artiste passionné, qui sait associer la sensualité et la mécanique.
Exposition exceptionnelle à visiter absolument.

Mylène Vignon

Jusqu'au 15 novembre 2014
www.galeriemecanica.com

De fil en aiguille

Mycontemporary tisse du lien

En ce mois de la photo commençant, l'incontournable site artistique donne suite à l’exposition du Royal Monceau et dévoile de nouveaux talents émergeants.
 Situé au cœur d’ un quartier historique d’un Paris aux multiples secrets, l’Atelier Gustave ajoute  le charme  à l’émotion ressentie face aux œuvres des six artistes sélectionnés dans une idée de parcours initiatique à caractère résolument sacré.
D’entrée de jeu, les sphères  d’Adrienne Jalbert interpellent par leur dynamique : alliage des transparences, en opposition avec la masse et l’alchimie des matières. Un méticuleux travail de maillage plus ou moins  enrichi d’éléments minéraux  et de métaux précieux. Le cylindre fermé, dans son équilibre non euclidien, forme une protection dont l'on peinerait à s'échapper.  Nous sommes à nouveau dans vraie  proposition de cette géométrie romantique et sacrée à laquelle nous sommes conviés d’une expo l’autre.

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Under the Skin

Par Pascal Aubier

Tiens, voici encore du cinéma. Je veux dire qu’il ne s’agit pas de dialogues plus ou moins désopilants filmés plus ou moins n’importe comment, mais plutôt du contraire : tout est dit en images avec un minimum de dialogues qui d’ailleurs n’éclairent rien. Texte intégral

« Agnus Dei »

Des formules en anorexie, des millimètres de peinture écaillée par le temps, qui réduit son pigment comme le lait de la crème. Le peu se change en épaisseur, les pellicules amoindries recèlent en éclats de vieillesses. Palimpsestes méthodiques, Opalka ne cesse de tournoyer entre ses mesures quasi hiératiques, ses déversements jusqu’à l’absurde du trop au rien, du trop du rien, au rien de rien qu’il n’atteindra qu’à son rien final, c’est dire si c’est un tout. Pot de peinture noir qui devient blanc. Tremper le pinceau, tourner calmement, l’en extraire et apposer sereinement et sans lyrisme des signes de suites mathématiques, chaque touche toujours plus éclatante de l’empreinte de finitudes. Imaginer toutes ces toiles, elles qui ne sont que des écrans boulimiques de particules toutes leurrées par les plaintes du temps. Et voir comme des pellicules, entrelacs, et noeuds de toiles et voguer dans les trames binaires à la recherche du sens.

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« Djihad » au Théâtre des Feux de la Rampe.

De quoi cette pièce est-elle le nom ?

Djihad, les lettres apparaissent dans la lumière sur le rideau rouge bientôt laissé dans la pénombre, avant de laisser place à un décor dépouillé, un désert noir.

Désert de la cité, puis de l’aéroport avant d’arriver à celui créé par les bombes, on se demande alors si le néant n’est pas dans le cœur de ces hommes qui se jettent dans la gueule du loup sans broncher ; ces hommes partent faire le djihad comme on irait faire une croisière et ne cessent de se convaincre eux-mêmes de la gravité de leur choix alors que pour nous, spectateurs, il apparaît comme dérisoire.

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Adieu au Langage (2)

Par Pascal Aubier

Je n’ai pas encore vu ce Godard. Je me suis cassé le pied en moto, il faudrait presque me porter. On va me porter d’ailleurs, je ne puis attendre plus longtemps comme dans ce poème sur l’aube de ce bon monsieur Hugo. C’est étrange comme les gens évoquent Godard de nos jours. Comme s’ils avaient peur d’y toucher, peur de dire une connerie, peur de passer près de quelque chose sans la voir, peur de leur incompréhension probable. Et ils ont probablement raison d’avoir peur ; moi même j’ai peut-être peur. Qui sait si cet accident de moto n’est pas tout simplement un acte manqué? Texte intégral