Evenements

Salon du Dessin 2022

Par Mylène Vignon

Excellente édition de ce Salon du Dessin 2022, reporté cette année au mois de mai pour des raisons sanitaires, placé sous la présidence de Louis de Bayser. Flamboyant en cet écrin incomparable, le salon se composait de 39 exposants, heureux de retrouver le Palais Brongniart, après deux années difficiles. Nous avons eu le privilège d’y admirer en avant première une sélection de feuilles du fonds du futur musée du Grand Siècle, provenant de l’importante donation de M. Pierre Rosenberg, de l’Académie française dont la mission de préfiguration est dirigée par M. Alexandre Gady. Le musée des Arts Décoratifs propose une exposition intitulée Achille Duchêne et le spectacle des jardins, avec le concours de Monsieur Olivier Gabet, directeur, et de Madame Bénédicte Gady, conservatrice du patrimoine. Florence et Daniel Guerlain, ont présenté au public, les œuvres sélectionnées pour le quinzième prix du dessin contemporai, qui sera récompensé par leur prestigieuse fondation. Un sicle de conférences consacré à l’art du jardin, placé sous la présidence de M. Pierre Rosenberg, ouvert au public, dirigé par Madame Monique Mosser, ingénieur honoraire au CNRS. Palais Brongniart Placé de la Bourse, Paris 2è Du mercredi 18 au lundi 23 mai 2022 Info@salondudessin.com    

Ye Xing Qian

Par Mylène Vignon

Temps retrouvé est le titre de cette exposition qui se déroule actuellement à Paris sur les cimaises de la galerie Area rue Volta. Né en Chine en 1963, Ye Xing Qian apprend à peindre dès l’âge de cinq ans, puis s’initie à la sculpture avec l’aide de son frère aîné. À seize ans, il décore déjà les temples lors de cérémonies. Un an plus tard, remarqué pour ses prestations, il expose à Leqing, sa ville natale, située près de Wenzhou. Texte intégral

ROZAED

Suite de l’exposition du Barbizon

Chaque feuille a son histoire, c’est elle qui me guide, explique ROZAED, alias Elzbieta Rosa Desbois. L’exposition de ses œuvres se poursuit au Barbizon à Paris. Les arbres sont présents dans l’espace pictural de cette artiste à la gestuelle très libre. On y retrouve l’univers de la musique, avec une certaine forme de théâtralité propre à cette plasticienne hors normes. Sa peinture aux couleurs à la fois tendres et puissantes, nous raconte selon l’adage, qu’en forêt les arbres ne sont jamais silencieux. L’équipe Saisons de Culture se fait une joie de vous accueillir pour la clôture de l’exposition, le 24 mai 2022 à partir de 18h. Le Barbizon 141 rue de Tolbiac Paris 13e Mylène Vignon    

Anton Martineau

Par Théodore Blaise

En ces premiers jours de l’année, à Rouen où je me promenais, j’ai découvert à la galerie Duchose, qu’anime aujourd’hui René Réthoré, un artiste dont j’ignorais tout, Anton Martineau.

Devant ces œuvres, m’est venu ce mot que je n’utilise que rarement : hâbleur. Sans doute pour la valeur de sa sonorité et parce qu’au plus loin, ce Martineau m’évoque Franz Halls, pour la truculence de ses chairs traitées d’une touche qui impose le plaisir de peindre. Il est dans l’austère Hollande protestante, le seul qui sait poser un sourire sans qu’il ne devienne rictus. Texte intégral

Pas brut du tout le Jaber

Par Théodore Blaise

L’art brut, ça n’existe pas.  Et pas de “pourquoi pas », ça n’existe plus !
L’usurpation de ce syntagme employé à toutes les sauces libertaires à propos de pratiques qui confondent licence et liberté, peu de savoir-faire avec le « non-faire », est en vogue. N’est-ce pas un des penchants du monde de l’art que de baptiser d’un nom « banquable »,tout et n'importe quoi, des machins et autres riens pour qu’ils brillent sous une appellation usurpée. Texte intégral

FloriRêves

Par Mylène Vignon

Une exposition qui rend hommage à la nature s'épanouit actuellement à la galerie Terrain Vagh jusqu'au 28 mai 2022. Les céramiques réalisées par Anna Tepli - Aussure dialoguent avec les peintures numériques de Woytek Konarzewski. Confié aux bons soins de Moufida Atig, cet ensemble d'œuvres fait référence à une nature sortie de son contexte originel. L'œuvre d'Anna, nous chante les louanges de la Terre Mère exaltée par la grâce de l'alchimie du feu, tandis que la Flore s'apprivoise, cueillie par le prisme de la vision sensorielle de Woytek. Les œuvres s'accordent miraculeusement, peau contre peau. La scénographie de ce parcours initiatique se déroule jusqu'à la porte qui mène au jardin où se poursuit la quête d'une verdure sublimée par ce printemps finissant. Galerie Terrain Vagh 24 rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris Du mardi au samedi de 14h à 19h Tel : 06 10 27 50 38      

Ludwika Ogorzelec : Je recherche un moment d’équilibre

Par Sergiusz Chądzyński

Je rencontre Ludwika au Centre d’Art contemporain de Varsovie lors de la préparation de son exposition. Je traverse les salles déjà prêtes à recevoir le public, celles où un bric-à-brac de matériaux déposés attend l’intervention du maître, celles dont l’espace est déjà cristallisé. Je passe aussi par des pièces toutes vides. Elles seront bientôt remplies par des objets. Un fond de musique asiatique accompagne ma balade à travers le chantier. Texte intégral

Michał Batory « Rétroperspective »

Par Sergiusz Chądzyński

Située au centre de la ville de Varsovie, facilement accessible, la « Stanska art gallérie » attire l’attention par son agencement feutré, le décor sombre des murs et des espaces très éclairés. Ceci fait d’elle un lieu idéal pour promouvoir ce qui est de mieux dans l’art d’antan et celui d’aujourd’hui, un endroit rêvé pour accueillir l’exposition de Michał Batory sous un titre très parlant de « Rétroperspective ». Texte intégral

Akira Inumaru

Cimes et racines

Des racines surgit la lumière ! C’est au cœur de la terre mère, que se situe la quête inénarrable de ce magicien de la lumière. Les origines de l’homme, des végétaux et du monde minéral, sont source d’inspirations pour celui qui manie le temps, les subtiles pigments colorés de nature, l’alliage du dieu feu et de la lumière, enfin. Alors, inattendue et encore fragile, bien qu’incroyablement maîtrisée, une nouvelle image jaillit! L’exposition de Rouen est une invitation à découvrir ou à reprendre contact avec l’œuvre de Vie, celle que nous donne à comprendre et à aimer encore une fois, Akira Inumaru. Encore et toujours le feu, avec les bronzes de Guillaume Couffignal. Une étonnante alchimie du sensible et de la force, que l’on retrouve chez ces deux artistes réunis ce printemps, en un lieu de médiation et de paix. Du 30 avril au 30 juin 2022 De 10h à 12h et de 14h à 18h sauf lundi et vendredi Festival Courant d’Art Abbatiale Saint-Ouen Place du Général de Gaulle 76000 Rouen Mylène Vignon    

Éclairer les transparences

Photographies de Bruno Vigneron

L’idée de cette exposition est née de la rencontre entre Bruno Vigneron et Sophie Jansen, directrice des établissements de Lyon cité de la Fondation de l’Armée du Salut. Ensemble, ils ont imaginé de mettre en lumière ces parcours de vie.

L’inauguration aura lieu symboliquement pour l’ouverture de la Journée Mondiale du Refus de La Misère, et sera clôturée le 31 mars, en clôture de la trêve hivernale,  fin de la période de la mise à l’abri initiée par les services de l’Etat. Texte intégral

La puissance et la gloire – Maillol et Gaudi

Par Henri – Hugues Lejeune

Pour la Rentrée, mais au juste la rentrée de quoi, nous sommes au seuil du Printemps certes, mais tout de même la vraie « Rentrée » ne se produit-elle pas à la fin de l’Eté, l’Automne donc? Ne nous semble-t-il pas que tous, autant que nous sommes, nous étions bien occupés ? De nous-mêmes d’abord, de toutes parts bousculés. Tous nos espaces publics semblaient en travaux, en mutation, en rénovation ou simplement comme en berne. Un évènement à la fois, semblait le maximum supportable. Et, non sans crainte, on ajournait la suite à quelque avenir (meilleur, différent, impromptu, cataclysmique, on ne savait guère, on attendait. En état de veille ? A son propos propre et à celui des structures de l’avenir ? La « mise en question » était tombée dans le droit commun. Bon, voici le Musée d’Orsay qui se jette à l’eau. Au programme Maillol comme exposition, Gaudi en tant que noble étranger invité en visite. Ils sont grosso modo contemporains. Le calendrier, devenu international et tournant, des grands musées internationaux, en un rythme majestueux, ordonnancé entre eux par Messieurs (et Mesdames) les conservateurs des Grands Musées et qui semble fonctionner avec un évident succès à travers l’Europe, de plus en plus coordonné bien entendu avec les Amériques peu à peu étendu vers le Moyen voire Extrême-Orient... Tout ce beau préambule pour dire que le programme du Musée d’Orsay de présenter Maillol en France, si je puis dire à domicile qui lui, est essentiellement français, viscéralement, en profondeur, territorial et aussi idéaliste que ce beau mot l’implique à travers le spectre singulièrement large et étendu de sa quête : tout y passe, la peinture, la sculpture évidemment qui semble avoir été son point d’orgue, le dessin, l’architecture et aussi l’expression verbale et écrite, car il cogite, s’agite et il dit et proclame le pourquoi et le comment. Ainsi se retrouve-t-il côte à côte avec Gaudi, à titre de noble invité étranger, sur de proches cimaises : ceci ne peut logiquement procéder que du hasard ? mais contient une sorte de sortilège ; il fallait, quelque part, qu’ils soient mis face à face et l’un avec l’autre. Ils ne se nuisent pas, ils ne s’opposent pas, il n’y a guère d’apparence qu’ils aient été très au courant l’un de l’autre (or ils semblaient chercheurs, curieux et très à l’affut mais les distances étaient plus grandes) mais par je ne sais quel mystère toutes mes lignes s’en ressentent, ils se complètent, se réfèrent à un même absolu, dans des échelles certes différentes, d’une manière éclatante. En exergue, une observation hélas constante et bien de chez nous : si Gaudi a dès l’origine été puissamment soutenu, d’abord à titre privé, par des enthousiastes qui lui passaient commande, je n’emploie pas le mot de Mécènes, car il s’agissait essentiellement de constructions, de structures, d’établissements, d’immeubles publics ou du moins collectifs, alors que Maillol eut du mal à percer, à bouleverser la structure publique française, s’il finit par y parvenir au moins dans la présentation publique et urbaine de ses sculptures. Gaudi était soutenu de toutes leurs forces par les collectivités qui le soutenaient en Espagne : la Sagrada Familia vient à peine de se parachever à Barcelone, en fanfare. Ainsi avons-nous aujourd’hui le plaisir et la satisfaction de pouvoir suivre et comparer les visions de deux grands esprits, leurs conceptions et leur sentiments respectifs de l’espace public et de la façon de le façonner à notre intention. Musée d’Orsay du 12 avril au 17 juillet 2022

Théâtre – « Le petit coiffeur »

Par Katy Sroussy

Comme cela fait du bien de retourner au théâtre ! Nous entrons dans un cocon de velours rouge au Théâtre Rive Gauche, avec respect de la distanciation, la salle est pleine. On aperçoit  déjà le très joli décor de Juliette Azzopardi, double décor mobile,  à la lumière douce et  tamisée, qui montre  un salon de coiffure  des années 40  avec  un fauteuil authentique de cuir lustré. L’histoire se déroule à Chartres en 1944, juste après l’occupation allemande. Texte intégral