L’hiver arrive
Par Artine de Mylo
À pas feutrés
En noir et blanc
Il frappe à la porte des gens
Sur son chemin
Il abandonne
Son lot de verdure en passant
Il prend des gants
Chausse des bottines
S’enroule dans une écharpe
Et s’installe pour longtemps
Là haut
Les oiseaux ont migré
Envolés vers des cieux cléments
Et paris se pare de lumières
En attendant…
Le froid a ralenti le pas
De celui qui reviendra enfin
Quand le vent le voudra bien