Christophe Février
L’air du temps
Le bar du Ritz, situé à proximité des tous nouveaux bureaux de Christophe Février, était l’écrin idéal, pour une rencontre avec l’homme qui incarne le parfait modèle de réussite, autant en France qu’à l’international.
Avec autant de pudeur que de passion, il accepte de se pencher sur son parcours incroyable, qui débute en 1994, alors qu’il a tout juste vingt-quatre ans. Il se lance d’abord dans une société de conseil en entreprise, pour une aventure qui durera dix ans.
C’est alors, que suite à un divorce professionnel, il décide de faire cavalier seul et reprendra des entreprises en grande difficulté. En dix ans, 14 entreprises ont été retournées avec succès.
Il constate que l’acte commercial est un facteur d’énergie, de dépassement de soi.
Il monte un cabinet qui cible les économies d’énergie, s’engage dans le développement durable et lance l’opération « mesampoulesgratuites.fr ». A cette occasion, il offre des millions d’ampoules à des millions de Française et permet ainsi à des ménages en précarité énergétique de faire baisser leur facture d’éclairage de 80% grâce aux ampoules LED.
L’entreprise « Flair production », la seule où il soit minoritaire, avec Guillaume Roy, Laurent Ramamone, produit environ 30 documentaires par an.
Respirer l’air du temps est sa principale motivation. Ce qui le conduira à s’intéresser au secteur artistique, la culture deviendra sa deuxième passion. Le champagne, bastion de la France, étant considéré comme un art à part entière, il se consacre à mettre en place des machines pour la vinification vers la Chine.
Le groupe est présent dans plus de 60 pays et compte plus de 500 employés inter-géné rationnels de cultures et d’origines diverses.
L’art fait partie de sa vie. Il organise et soutient des spectacles avec des acteurs issus du monde entier. Il a récemment monté une société de mannequinat atypique, qui emploie des personnes de plus de trente-cinq ans, avec une ancienne collaboratrice de Claude François.
Il est également à l’origine d’un fonds de dotation tourné vers l’enfance.
Lorsque je l’interroge à propos de ses inclinaisons culturelles en matière de lecture, il me confie son penchant pour les biographies ; actuellement Albert Londres. Il privilégie les journalistes aventuriers.
En art, il est totalement fan de Keith Haring, ce qui ne me surprend pas. Il se dit bon public et se laisse guider par ses envies. Optimiste, il ignore la nostalgie.
Je retiendrai cette phrase qu’il a prononcé de manière appuyée lors de notre entretien. « On n’est pas toujours obligés d’être d’accord sur tout pour bien s’entendre ».
Saisons de Culture est d’accord avec les passionnés et nous n’avons pas fini de parler des aventures de celui qui aime autant à recevoir qu’à transmettre du merveilleux.
Mylène Vignon