Joseph-Antoine d’Ornano
Les petites dames noires Par Eric Le Goff
Des petits formats, des petits-sujets, des contre-petits sujets, des paysages, des contre-paysages, des intérieurs personnels et d’inimitables petites dames noires: La peinture du créateur corse, Joseph -Antoine d’Ornano, c’est tout cela !
Chaque appui du pinceau ou de la mine du fusain, sur ce papier support si soigneusement fragmenté, si destiné à ses encres et ses lavis, fait sens et fait qu’une grande partie de ses créations se confrontent par effraction à nos souvenirs, rêvés ou enfouis. La rencontre ne nous laisse pas indemne !
Si dans ses formats « timbres », José aime mettre en avant des concordances entre les tons, sombres ou claires, mêlées au mouvement et à la profondeur énigmatique de l’inattendu, c’est que toute sa vie, il a emprunté des chemins intérieurs qui se sont laissés cerner par Vuillard, Seurat, Morandi, Zoran Music et Fra Angélico.
Né à Nice le 8 janvier 1949, José-Antoine d’Ornano demeure et travaille à Paris et retrouve très régulièrement la Corse dont il est originaire et qu’il aime profondément.
Des études pluridisciplinaires ; lettres, droit et sciences po Paris. Passionné de littérature et d’art, il explore depuis longtemps la notion de relation à laquelle il a consacré des essais et quelques articles. Sa recherche de sens le conduit à l’intersection de la théologie et de la philosophie.
Il peint et écrit en intérieur tamisé et toujours sous l’influence de préludes et fugues de Bach pour clavier.
Découvrez l’émerveillement qu’assurent sa technique figurative, parfois proche de l’abstraction et son univers profond, au 44, rue de Seine, à la galerie Grillon qui depuis plusieurs années, présente une très grande partie des œuvres originales de Joseph-Antoine d’Ornano.